Législatives: en cas de triangulaire, le moins bien placé face au RN devra se retirer, selon Glucksmann
L'eurodéputé Place Publique Raphaël Glucksmann a appelé les candidats de l'alliance de gauche Nouveau front populaire à se retirer au second tour des législatives s'ils sont arrivés troisième, en cas de triangulaire, afin...
L'eurodéputé Place Publique Raphaël Glucksmann a appelé les candidats de l'alliance de gauche Nouveau front populaire à se retirer au second tour des législatives s'ils sont arrivés troisième, en cas de triangulaire, afin de faire battre le Rassemblement national (RN).
"Même quand il y a des triangulaires, je n'hésiterais pas pour qu'il y ait un retrait si jamais les candidats du nouveau Front populaire sont troisièmes et ne sont pas en mesure de battre le Rassemblement national", a-t-il déclaré sur France 5. "Parce que mon seul objectif, c'est de faire en sorte qu'il n'y ait pas 300 députés" du RN à l'issue du second tour qui aura lieu le 7 juillet.
La majorité absolue à l'Assemblée nationale se situe à 289 sièges.
Interrogé sur le sentiment de trahison exprimé par certains de ses électeurs des européennes du 9 juin, lorsqu'il dirigeait la liste des socialistes, Raphaël Glucksmann a reconnu que des membres de La France insoumise (LFI) avaient tenu des propos antisémistes "insupportables" à son égard.
Il a réaffirmé que le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon, qui a été accusé d'ambiguités sur l'antisémitisme, ne serait pas Premier ministre en cas de victoire de la gauche à ce scrutin.
Il a estimé qu'il y avait une "surfocalisation" sur dix ou quinze députés candidats LFI "profondément révoltants et que je ne soutiens pas et que nous ne soutiendrons pas".
Raphaël Glucksmann a ajouté qu'il faisait aussi l'objet d'attaques de la part de l'"extrême droite juive" du fait de cet accord à gauche incluant LFI.
"Arrêtez de réduire ma parole au fait d'avoir un nom juif. Moi je suis Français, j'agis, je pense, je me décide en tant que citoyen français, j'ai été élevé dans le culte de cette république qui ne reconnaît que des citoyens français et je suis profondément outré par cette réduction permanente dans un sens ou dans l'autre", a-t-il lancé.
La question de l'antisémitisme a été replacée au coeur de la campagne législative par le viol à caractère antisémite d'une jeune adolescente juive de 12 ans, à Courbevoie (ouest de Paris).
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