Le sénateur Stéphane Ravier quitte Reconquête!, cap sur les municipales à Marseille

Le sénateur des Bouches-du-Rhône Stéphane Ravier a annoncé lundi quitter le parti d'extrême droite Reconquête!, appelant à une union des droites à Marseille en vue des municipales, dans...

Le sénateur des Bouches-du-Rhône Stéphane Ravier lors d'un meeting de Reconquête!, le 6 avril 2024 à Palavas-les-Flots, dans l'Hérault © Pascal GUYOT
Le sénateur des Bouches-du-Rhône Stéphane Ravier lors d'un meeting de Reconquête!, le 6 avril 2024 à Palavas-les-Flots, dans l'Hérault © Pascal GUYOT

Le sénateur des Bouches-du-Rhône Stéphane Ravier a annoncé lundi quitter le parti d'extrême droite Reconquête!, appelant à une union des droites à Marseille en vue des municipales, dans un entretien avec BFM Marseille Provence.

"Je ne suis plus Reconquête, je suis sénateur de Marseille d'abord", le mouvement des "patriotes marseillais" qu'il préside, a-t-il expliqué, revendiquant ne plus appartenir "à aucun mouvement national".

Il a également dit aspirer à une union des droites en vue des municipales dans la 2e ville de France: "j'appelle toutes les bonnes volontés à se rappeler qu'en 2020 si la ville est tombée entre les mains de la gauche et de l'extrême gauche, c'est bien parce que la droite était divisée, parce que la gauche était minoritaire".

"Je tends la main au Rassemblement national, à ceux qui se reconnaissent dans une politique de droite", a ajouté le sénateur qui était le candidat du RN aux municipales de 2020 mais l'avait quitté deux ans plus tard pour rejoindre le parti d'Eric Zemmour pour la présidentielle.

Le RN a commencé cette union des droites avec une alliance avec les Ciottistes de LR pour les dernières législatives qui a conduit à l'élection d'Olivier Fayssat par exemple comme député de Marseille.

La bataille pour la mairie est déjà lancée à Marseille à droite. Vendredi soir, la droite et le parti présidentiel ont affiché leur union ne cachant pas eux aussi leur projet de reconquérir la ville.

La basculement de Marseille vers une coalition gauche-verts-société civile avait constitué un coup de tonnerre des municipales de 2020, après 25 ans de mandat de Jean-Claude Gaudin, figure tutélaire de la droite locale.

A gauche, la question sera de savoir si le maire sortant Benoît Payan, qui avait été désigné à la suite de la démission de l'écologiste Michèle Rubirola, repart ou pas. Avec une union de la gauche ou pas et si cette union comportera cette fois-ci La France insoumise, aujourd'hui absente de la majorité municipale.

36FE49R