Le Scot de l’Arrageois
Le Schéma de cohérence territoriale (Scot) est actuellement dans la première phase de sa révision et la population arrageoise a été invitée à y participer activement lors d’une réunion publique à Arras sur l’idée «qu’ensemble, on est plus fort». Occasion pour les habitants concernés par leur avenir de s’exprimer quant aux décisions qui seront prises pour les 20 prochaines années.
Le territoire du Scot de l’Arrageois (Scota) comprend 206 communes organisées en trois intercommunalités : la communauté urbaine d’Arras (46 communes, 106 955 habitants), la communauté de communes des Campagnes de l’Artois (96 communes, 33 363 hab.) et celle du Sud-Artois (4 communes, 27 590 hab. Avec un regret : «la communauté de communes d’Osartis-Marquion n’a pas rejoint le Scota» pour le moment.
L’élaboration d’un Scot. Il s’agit de produire un document dont la mise en œuvre aura des conséquences directes et indirectes sur la vie quotidienne de chacun. Ce schéma organise le développement du territoire dans ses grandes lignes. Ainsi, il détermine l’emplacement de futures zones industrielles, des zones d’habitation, des grands axes routiers, etc., et notamment dans les domaines de l’agriculture et du tourisme. Le Scot peut aboutir à l’implantation d’un prochain équipement de loisirs ou d’un centre commercial près de votre quartier. Il peut également décider d’un futur tracé d’un cheminement piéton ou d’une piste cyclable, ou encore fixer la construction d’un ensemble d’immeubles à côté de chez vous, etc.
Révisable tous les six ans, le Scot s’établit en trois étapes : le diagnostic, le projet d’aménagement et du développement durables (PADD), puis le document d’orientations et d’objectifs (DOO). Ce processus s’achève avec la phase de procédure administrative et de consultation des personnes publiques associées et du public, avant l’adoption définitive du Scot.
Un espace de rencontre et un laboratoire d’idées. Afin d’élaborer et appliquer le Scot dans les meilleures conditions, un syndicat mixte a été créé : le Scota. Réunissant les intercommunalités de l’Arrageois, il favorise la mise en commun des ressources et les échanges entre les élus. A la fois espace de rencontre, laboratoire d’idées et boîte à outils, il est naturellement compétent pour appliquer le Scot dès son approbation.
Riche d’une situation géographique privilégiée, d’une population croissante, d’équipements attractifs et de filières d’excellence, l’Arrageois a besoin de chacun pour continuer à anticiper et avancer. Pour le citoyen, quel qu’il soit, il s’avère important de participer dès à présent et régulièrement au déroulement de ce projet d’envergure. Comme l’a rappelé Philippe Rapeneau, président du Scota, «pour imaginer et écrire un tel projet, il faut la participation de tous. Alors, votre avis c’est notre avenir !». Tous les futurs équipements structurants du territoire sont concernés par le Scot. On peut lister le canal Seine-Nord, la future plate-forme E-Valley à Epinoy, l’éventuel barreau ferroviaire Arras-Cambrai, la gare européenne à Fampoux, etc., ainsi que la réflexion sur la trame verte et bleue, l’aménagement du bassin Scarpe-Sensée, le partage de l’eau… D’autres domaines sont déjà pris en charge collectivement, comme la collecte et la valorisation des déchets avec le SMAV, ou l’office de tourisme Grand-Arras.
Un document de synthèse du diagnostic territorial est consultable au siège des intercommunalités concernées (ou sur www.scota.eu) et des registres sont à la disposition des habitants pour poser des questions et/ou déposer des remarques…
Encadré :
Cartographie du Scota
• 206 communes pour 167 908 habitants
• 70 018 résidences principales
• 71 598 emplois
• Pour 100 actifs occupés, le territoire offre 107 emplois
Lors de la présentation du Scota : (de gauche à droite) Michel Seroux, président de la CC Campagnes de l’Artois, Philippe Rapeneau, président de la CUA et du Scot de l’Arrageois, Jean-Jacques Cottel, président de la CC Sud-Artois, et Jean-François Depret, 1er vice-président du Scota.