Le Savoyard Fabrice Pannekoucke (LR) élu président d'Auvergne-Rhône-Alpes, succède à Laurent Wauquiez

Le Savoyard Fabrice Pannekoucke (LR) a été élu jeudi à la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes lors d'une assemblée plénière extraordinaire et succède ainsi à Laurent Wauquiez, contraint de démissionner après son élection...

Le maire de Moûtiers, Fabrice Pannekoucke (R), élu président de la région Auvergne Rhône-Alpes, est félicité par son prédécesseur Laurent Wauquiez, le 5 septembre 2024 à Lyon © JEFF PACHOUD
Le maire de Moûtiers, Fabrice Pannekoucke (R), élu président de la région Auvergne Rhône-Alpes, est félicité par son prédécesseur Laurent Wauquiez, le 5 septembre 2024 à Lyon © JEFF PACHOUD

Le Savoyard Fabrice Pannekoucke (LR) a été élu jeudi à la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes lors d'une assemblée plénière extraordinaire et succède ainsi à Laurent Wauquiez, contraint de démissionner après son élection comme député mais qui reste conseiller régional.

Vice-président de la Région en charge de l'agriculture depuis 2021 et maire de Moûtiers (3.500 habitants), cet homme de 49 ans a bénéficié de la large majorité constituée par le groupe LR et ses alliés de droite et du centre, recueillant 132 voix sur 200 exprimés. 

L'annonce des résultats a été saluée par des applaudissements debout de son camp, y compris de Laurent Wauquiez, à qui il a adressé ses premiers mots: "merci Laurent, sans toi cette région ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui".

"Je sais que tu resteras à nos côtés et que nous pourrons compter sur toi", a poursuivi Fabrice Pannekoucke en dressant la liste de ses priorités: attractivité économique, valeurs du mérite, sécurité... 

Ce programme reste dans la ligne de son prédécesseur contraint de se mettre en retrait par les lois sur le non cumul des mandats mais qui devrait continuer de peser sur le nouvel exécutif.

Le Savoyard, forestier de formation et élu d'un petit village dès ses 25 ans, a été choisi par le nouveau chef de la droite au Palais Bourbon lui-même pour le remplacer à la tête de la deuxième région la plus peuplée de France (8,1 millions d'habitants).

Il a été préféré à d'autres élus au CV plus fourni, dont les noms avaient circulé ces derniers jours, comme la première vice-présidente et ancienne députée Stéphanie Pernod ou le maire de Valence Nicolas Daragon.

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