Organisé par L4M

Le Salon 24h pour l'Emploi et la Formation à Boulogne-sur-Mer

Une vingtaine d'exposants et 500 visiteurs sont attendus le 9 février à l'Espace de la Faïencerie de Boulogne-sur-Mer, pour la 8ème édition du Salon 24h pour l'Emploi et la Formation.

Une vingtaine d'exposants qui recrutent seront présents à Boulogne-sur-Mer. © L4M
Une vingtaine d'exposants qui recrutent seront présents à Boulogne-sur-Mer. © L4M

C'est devenu un rendez-vous incontournable. Le salon «24h pour l'emploi et la Formation», organisé par L4M revient à Boulogne le jeudi 9 février, pour sa 8ème édition. L'an dernier, ce sont 450 demandeurs d'emploi – plutôt de jeunes adultes ou des adultes en reconversion – qui ont rencontré les recruteurs lors de ce salon. Ce qui a débouché sur 149 entretiens d'embauche. «C'est un salon qui est désormais bien implanté. Sa force, c'est qu'il est multisectoriel», explique Thibaud Cottin, coordinateur du salon chez L4M. Parmi la vingtaine d'entreprises présentes, on compte ainsi une large panoplie d'activités : banque – assurance, grande distribution, logistique, industrie, sécurité et défense... Chacun devrait trouver chaussure à son pied.

Miser sur les «soft skills»

Encore faut-il bien préparer sa visite. «Nous mettons un maximum de renseignements sur le site du salon pour que les demandeurs d'emploi puissent se préparer. L'idéal c'est que le candidat se soit renseigné sur l'entreprise et les emplois qu'elle propose avant d'arriver sur le stand du recruteur, insiste Thibaud Cottin. C'est une marque de professionnalisme et de motivation qui va tout de suite faire bonne impression.» Car, le marché de l'emploi étant ce qu'il est aujourd'hui, les «soft skills», ces compétences humaines, comptent aujourd'hui davantage que les diplômes. D'ailleurs les entreprises le savent. «Les RH ont pris conscience qu'il est de plus en plus difficile de trouver les savoir-faire recherchés sur le marché, poursuit le coordinateur de chez L4M. Elles mettent donc en place des formations et recrutent davantage sur le savoir-être.»

Ainsi, les entreprises qui exposent sur le salon, viennent aussi pour faire de la pédagogie, présenter leurs métiers... séduire le chômeur en quelque sorte. Virginie Slabolepszy, responsable recrutement à la direction des services pénitentiaires de Lille, qui exposera à Boulogne, témoigne : «L'administration pénitentiaire souffre d’un déficit d’image, elle est souvent peu et mal connue. Notre objectif est d’être présents sur tout le territoire des Hauts-de-France pour promouvoir nos missions et métiers, pour casser les préjugés et inciter les personnes à nous rejoindre en passant les concours.»

Séduire les bons profils

C'est dans cette idée d'ailleurs que le salon a souhaité cette année proposer un nouvel atelier, qui décrira un secteur d’activité, une filière, un métier, un parcours professionnel à travers de courtes vidéos 360°. Il permettra aux visiteurs de visualiser un environnement de travail de manière immersive, et ce, grâce à la réalité virtuelle. Les candidats pourront suivre le déroulement d’une journée de travail à l’aide d’un casque de réalité augmentée et choisir parmi une liste de postes qui leur seront présentés.

En outre, les entreprises s'organisent pour traiter très rapidement les candidatures, et ainsi être les premières à embaucher la perle rare. Thibaut Cottin explique : «Nous avons par exemple des agences d'intérim qui travaillent en deux équipes sur le salon, l'une du matin, l'autre de l'après-midi. L'équipe du matin, peut ainsi, dès l'après-midi traiter les dossiers des "bons profils", quand la seconde équipe poursuit le travail sur le salon.»