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Le Rotary Club Nancy Stanislas s’empare de la violence faite aux femmes
Le Rotary Club Nancy Stanislas vient d’être retenu dans le cadre d’un appel à projet de la Fondation Batigère pour lutter contre les violences faites aux femmes. À côté de la mise en œuvre, en lien avec les structures existantes, d’un kit de première urgence, c’est tout un parcours d’accompagnement qui devrait être développé.

373 000 femmes sont victimes chaque année de violences physiques, sexuelles ou psychologiques. À quelques jours de la Journée internationale pour le droit des femmes (le 8 mars pour celles et ceux qui l’auraient oubliée), le chiffre interpelle toujours autant ! Face à ce mal sociétal, l’urgence se veut de mise.
«Nous avons un peu l’impression aujourd’hui que les violences faites aux femmes sont banalisées», constate Sylvie Petiot, référente à l’action professionnelle du District 1790 du Rotary (regroupant 55 clubs et 1 500 rotariens de Lorraine et de Haute-Marne) et membre du Rotary Club Nancy Stanislas.
Histoire de faire bouger les choses et renforcer, au niveau local, l’accompagnement des victimes, le Rotary Club Nancy Stanislas a répondu à un appel à projet de la Fondation Batigère.
«Notre projet sur l’accompagnement à la sécurisation des femmes et des familles victimes de violence a été retenu», assure Valérie François, dirigeante du cabinet Référence Inclusion et membre du Rotary Club Nancy Stanislas depuis un an et demi.
Carte RSE pour les entreprises
Subventionné à hauteur de 9 000 €, le projet consiste à «être en appui et en complémentarité aux organisations locales d’aides aux victimes de violences, telles que notamment Arelia qui gère la plateforme d’appel d’urgence 3919 ou encore France Violences 54.»
«L’objectif est d’abonder cette somme à hauteur de 15 000 à 20 000 € ! Les entreprises peuvent aujourd’hui se retrouver dans ce projet en faisant jouer leur approche RSE (Responsabilité sociétale des entreprises», précise Sylvie Petiot.
Fer de lance de l’action : un kit de première urgence mis à disposition des victimes. «Ce kit sera construit au cas par cas selon les besoins réel des victimes comme par exemple la mise à disposition d’un ordinateur portable, d’électroménager ou encore des jouets pour les enfants», expliquent les deux rotariennes. Ce kit sera établi avec un réseau de partenaires identifiés comme Infosel ou encore Envie.
Le projet entend aller plus loin avec la mise en œuvre d’un accompagnement poussé «afin de reconstruire le nouveau départ de ces femmes et enfants en très grande précarité.» Au même titre, qu’il entend à la mise à l’abri des personnes via des dispositifs d’hébergement d’urgence.
L’activation du réseau professionnel du Rotary permettra également d’accompagner les victimes dans une reprise d’activité professionnelle.
Ce n’est pas la première fois que le club Rotary Nancy Stanislas intervient pour venir en aide aux femmes en difficulté. Achats de téléphones d’urgence pour les femmes victimes de violences il y a une dizaine d’années ou encore plus récemment appui aux réfugiées ukrainiennes arrivant sur l’agglomération nancéienne dès le début des conflits en Ukraine, sont autant de mobilisations réalisées.