Le projet HY4Link entre dans une nouvelle étape
HY4Link, le projet d’infrastructure de transport d’hydrogène de la Grande Région, vient d’être inscrit dans le Plan de développement décennal du réseau européen Hydrogène. Une première étape pour devenir un projet d’intérêt commun.
Nom de code : HY4Link. Signes particuliers : projet d’infrastructure transfrontalière de transport d’hydrogène mené par les opérateurs GRTgaz, Creos Luxembourg et Fluxyshydrogen en Belgique. Ce futur réseau est conçu pour relier les industries en France, en Allemagne et au Luxembourg à des hubs d’importation d’hydrogène localisés à Anvers, Zeebrugge, Rotterdam et Dunkerque. Il vient d’être inscrit, mi-juin, au Plan de développement décennal du réseau européen Hydrogène. Cela devrait lui permettre d’être reconnu comme Projet d’intérêt commun.
Décarbonation accélérée
«HY4Link a pour objectif de contribuer au développement économique régional de l’hydrogène en offrant aux clients industriels locaux un potentiel d’alimentation en hydrogène renouvelable compétitif pour accélérer leur décarbonation», assure Sandrine Meunier, directrice générale de GRTgaz.
Dans l’Hexagone, GRTgaz étudie avec ses homologues de Creos Luxembourg la possibilité de développer un réseau connecté au réseau franco-allemand mosaHYC allant de Bouzonville à Frisange au Luxembourg. Il sera le point de départ de la mise en place d’une infrastructure hydrogène dans le sud du Luxembourg.
Pour la partie entre la Belgique et le Luxembourg, une connexion est envisagée entre Creos Luxembourg et Fluxyshydrogen pour relier le Luxembourg à la dorsale belge via le point frontière de Bras. Dans une deuxième phase, HY4Link sera complété par la construction d’une canalisation traversant le Luxembourg vers la France et l’Allemagne et une connexion de Thionville à Cerville permettra le raccordement au fameux corridor H2med.