Plan de relance : une subvention à CityPlast

C’est le genre de nouvelle qu’on note avec satisfaction. Suite à la visite d’avant les fêtes d’Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie, CityPlast, soutenue dans son plan d’investissement, est spécialisée dans la réalisation de pièces en plastique dédiées, entre autres, au secteur automobile. Aussi, l’entreprise peut-elle craindre le retournement d'un marché malmené par la Covid. Proactive, CityPlast a choisi d’investir dans des presses à injecter et un système d’assemblage robotisé. Coût total de l’opération : 1,2 million d’euros, dont une subvention de 700 000 euros. Son dirigeant, Emmanuel Mauduit, président du groupe Plastitek, a présenté son entreprise, dans la salle du SIZIAF, à une dizaine de jeunes candidats rassemblés par l’agence intérimaire Synergie Lens. Quatre postes sont proposés par le groupe.

Elargir son marché

Avec l’investissement en équipement, vient également le temps du recrutement des opérateurs sur presse et des chargés d’affaires, qui accompagne tout développement. «On cherche toujours des profils en fraisage et en ajustage», rappelle le dirigeant. Présent dans la zone de Douvrin depuis une trentaine d'années, le groupe affiche plus de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires, et compte 90 presses , 70 machines d’usinage et 320 salariés. L’an dernier fut évidemment «une année de baisse. Mais nos compétences sont nombreuses ; on couvre tous les métiers du moulage, de l’injection et désormais de l’assemblage. C’est notre plus que de pouvoir servir complètement nos clients», explique Emmanuel Mauduit. A Douvrin, la quasi-totalité de l’activité est dédiée à l’automobile ; dans le groupe, ce sont trois quarts du chiffre d’affaires qui dépendent de ce secteur. Ipso facto, la diversification est désormais une priorité : «On travaillera dans le médical dès 2021. On le fait déjà en Roumanie. On ira de plus en plus vers des produits complexes.» Avec une ligne directrice : «l’audace, l’excellence et l’agilité» . Ce dynamisme entrepreneurial fait partie de la solution qui doit mener à la sortie de crise : «Nous accompagnons et faisons mûrir des projets de ce type. Quand l’industrie pneumatique a connu des difficultés, l’attention s’est tournée vers vous, M. Mauduit. La ministre déléguée à l’Industrie est venue quatre fois chez vous. Si vous êtes là aujourd’hui, c’est parce que vous avez su faire évoluer l’image de l’industrie», a déclaré Chantal Ambroise, sous-préfète de Béthune.