Le Mouvéo nouveau est arrivé !

François Decoster et Marc Thomas, président et vice président (Transports) de la CASO assistent au marquage des nouveaux bus.
François Decoster et Marc Thomas, président et vice président (Transports) de la CASO assistent au marquage des nouveaux bus.

 

ML

François Decoster et Marc Thomas, président et vice-président (Transports) de la CASO, assistent au marquage des nouveaux bus.

La compétence sur les transports en commun de la CASO avait abouti à la création de Casobus en septembre 2012. Les sociétés Béreyne et Schoonaert exploitent les différentes lignes créées jusqu’en 2019.

Selon les trajets, selon les horaires, les résultats étaient très variables. Les Audomarois s’étonnaient notamment de la taille excessive de certains véhicules quasiment vides et qui aboutissaient à l’effet contraire de celui recherché : la fluidité de la circulation automobile.

Nouveau sigle, nouvelles couleurs et surtout nouvelle philosophie : Mouvéo remplace Casobus. Le président Decoster et son vice-président aux transports, Marc Thomas, ont présenté la nouvelle flotte, les nouvelles dessertes et les nouvelles grilles tarifaires dont la finalité est de (re)dynamiser le transport actuel.

Quelques pistes… Le pass Jeunes (plus de 600 vendus en trois mois) et le pass Seniors, plus simples, plus économiques, sont expérimentés depuis un trimestre et les premiers résultats (+8 % et +4 % ) sont très encourageants. Ainsi, entre mars 2014 et mars 2015, l’augmentation du nombre de voyages enregistrés est sensible : +17 %  (de 27 800, on est passé à 32 600, soit 1 000 voyages/jour).

La ligne expérimentale Gare de Saint-Omer/CHR Helfaut, véritable colonne vertébrale du réseau, séduit depuis cinq mois une clientèle fidèle avec des horaires se calquant sur ceux du trafic ferroviaire. Les lignes urbaines 3, 4 et 5 auront des bus de taille moindre.

Autres pistes, les lignes vers les communes rurales et, à la rentrée de septembre, une billettique révolutionnaire avec des applications sur smartphone.

“Notre objectif, a conclu Marc Thomas, est d’offrir le meilleur service au plus près des habitants, leur donner envie de prendre le bus à moindre coût – on est contre la gratuité –, tout en sachant qu’un tel service ne peut pas être rentable.” Jean Pierre Ciurlik, responsable du service à la Caso, a chiffré à 2,2 M€ ce déficit annuel de cette compétence qui crée, cependant, 15 emplois pérennes.