Le mastère spécialisé Créacity honore ses premiers diplômés

Ces diplômés de niveau bac +6 sont au nombre de sept et ont été formés aux enjeux des villes de demain, conjointement par Polytech’Lille, l’université Lille 1, Sciences-Po Lille et le CITC, cluster des technologies du sans-contact.

Le mastère spécialisé Créacity honore ses premiers diplômés

D.R.

Le cadre choisi ne pouvait mieux rimer avec la cérémonie de remise de diplômes. C’est au forum ProjeCT City autour des enjeux de la ville du 22 au 23 octobre, à Lille Grand-Palais, que les tout premiers diplômés du mastère spécialisé Créacity ont clos leur cycle d’études. Des diplômés présentés comme les «créateurs de la ville de demain» et qui allient la double compétence des technologies numériques et de l’ingénierie urbaine. Des experts TIC à même d’imaginer et de développer les solutions aux problématiques urbaines d’ordre environnemental, économique, social, culturel, en utilisant notamment les technologies numériques. Visiblement, au sein de cette première promotion diverse par les parcours professionnels et l’âge (23 à 60 ans), on s’est attelés à la tâche.

Les thèses professionnelles qui ont sanctionné la fin d’études ont toutes porté sur les enjeux des «villes créatives et durables». Les travaux d’Ibrahim Sogoba, 23 ans, ont porté, par exemple, sur l’intégration des TIC dans les systèmes automobiles en milieu urbain. «Il s’agit de technologies permettant aux véhicules de communiquer entre eux et de communiquer avec les automobilistes, explique-t-il. L’objectif c’est de remédier aux problèmes tels que les embouteillages, les difficultés de stationnement, le vol de véhicules, etc.» Le jeune diplômé travaille notamment avec Eliocity, la PME lilloise qui a mis au point le boîtier Xee lequel connecte le smartphone de l’usager à son véhicule. Gérard Delor, le plus âgé de la promotion, développe quant à lui le Blue Localizer, une technologie utilisant des balises, destinée à localiser des personnes en environnement fermé pour des applications de guidage et de sécurité.

Au-delà des thèses soutenues, «les ingénieurs des villes intelligentes» se préparent donc à explorer de multiples champs d’innovation dans des domaines tels le transport, la production et la distribution d’énergie, la gestion de l’eau, le service public, etc.  Condition pour accéder à la formation : être titulaire d’un bac +5. La promotion suivante compte une dizaine «d’étudiants». Jean-Paul Delevoye, président du Conseil économique social et environnemental, était l’invité d’honneur de cette cérémonie de remise de diplômes.

Rentrée solennelle à l’EFAP Lille Europe 

D.R.Des technologies numériques, il en a été question à la rentrée des étudiants de l’EFAP, le 20 octobre, au Zénith Arena à Lille. Ce sont ces technologies qui sont à l’origine des évolutions incessantes que connaissent les métiers de la communication. Certains des métiers qu’exerceront les nouveaux étudiants de l’EFAP après leurs cinq années d’études n’existent pas à ce jour. Pierre de Saintignon, qui a honoré de sa présence le lancement de l’année universitaire 2014-2015, a exhorté les étudiants à être attentifs aux mutations technologiques en cours et à saisir les opportunités d’emploi en Nord-Pas-de-Calais. «Je vous invite à vous tourner vers les pôles d’excellence», a déclaré le premier vice-président du Conseil régional, également président d’EuraTechnologies et partisan de la première heure du décloisonnement entre le monde de l’entreprise et celui de la formation.

L’EFAP, que Laurent Marty, directeur régional de communication de la SNCF, a comparé à un «TGV de la formation en communication», s’appuie sur un réseau de 15 000 communicants et des partenariats avec des organisations dans le privé et dans le public.