Le Grand Nancy peaufine sa stratégie…

«2016 sera l’année de la zone commerciale et d’activité de la Porte Verte d’Essey-lès-Nancy.» Dixit Laurent Hénart avec sa casquette de vice-président du Grand Nancy, délégué à l’attractivité et au rayonnement du territoire et à l’accueil des entreprises, quelques jours avant la participation du Grand Nancy au Salon de l’immobilier d’entreprise (Simi) à Paris, début décembre, et de retour du Mapic (Marché international des professionnels de l’immobilier commercial) à Cannes, fin novembre. Nancy Grand Coeur, Rives de Meurthe en passant par le Dynapôle de Ludres-Fléville ou encore un Technopôle de Brabois qui possède encore tout son intérêt, l’offre tertiaire et d’activité de l’immobilier grand nancéien se veut adaptée quasiment à tous types de demandes. Une offre bien située au coeur du Sillon Lorrain (l’ensemble des agglomérations le composant étaient d’ailleurs unis sous cette même bannière au salon) indispensable à faire savoir et reconnaître dans cette bataille territoriale de l’attractivité. Le bastion de l’immobilier commercial s’affiche comme l’un des principaux maillons de la stratégie du Grand Nancy en matière d’immobilier professionnel. «La restauration, l’équipement de la personne ou encore, et surtout, la santé et le bien-être sont des moteurs de développement indéniables. Les réponses immobilières se doivent être aujourd’hui adaptées et certaines repensées», assure Jean-François Husson, le président de l’Aduan (Agence de développement et d’urbanisme de l’aire urbaine nancéienne) anticipant même la réflexion sur «des concept-stores en vogue à l’image de villages commerciaux éphémères.»

L’ère des concept-stores

Les réhabilitations et réaménagements de l’ancien immeuble de l’Est Républicain en face de la Fnac à Nancy, l’ensemble architectural du XVIIIe du 17 rue Saint-Dizier ou encore l’hôtel des Postes situé en plein coeur du Carré d’or à proximité de la place Stanislas, sont autant d’atouts (et d’interrogations sur les montages juridiques possibles et naturellement le choix des enseignes et des types d’activités à accueillir) que possèdent Nancy et son agglomération. «Le commerce, c’est une bonne chose mais il ne faut pas oublier le tertiaire. C’est lui qui demeure le moteur du développement économique», commente un commercialisateur de la place nancéienne. Un juste équilibre, entre commerce et tertiaire, que la nouvelle stratégie peaufinée par le Grand Nancy devrait logiquement répondre. Reste à savoir si les investisseurs présents sur le Simi parisien la semaine dernière et ceux du Mapic cannois fin novembre ont été gagnés par l’attractivité et l’offre affichée par le Grand Nancy. «Les touches sont plus que satisfaisantes, certains avaient les yeux qui pétillent», assure Jean-François Husson.