Le Frunshopping arrive et interroge

Pascal Taton, directeur de Scalen, Pascal Baudelet de chez De Vlier Retail Development et Luc Binsinger, le maire de Saint-Nicolas-de-Port ont fait le point sur le futur parc commercial Frunshopping.
Pascal Taton, directeur de Scalen, Pascal Baudelet de chez De Vlier Retail Development et Luc Binsinger, le maire de Saint-Nicolas-de-Port ont fait le point sur le futur parc commercial Frunshopping.

Le Frunshopping de Saint-Nicolas-de-Port, parc commercial porté par le promoteur De Vlier Retail Development juste à la sortie de l’A33, est annoncé pour une partie à la mi-mars et le reste au mois de septembre. Ce nouveau poumon commercial, avec comme tête de proue un supermarché Match de près de 3 000 m² de surface de vente, entraîne certaines interrogations de la part des commerces du centre-ville portois. Des synergies se doivent d’être trouvées car tout le monde semble avoir à y gagner.

 «Il faut arrêter d’opposer les commerces de périphérie et les commerces de centre-ville.» Dixit Pascal Baudelet, responsable du projet de Frunshopping du promoteur belge De Vlier Retail Development, à l’occasion d’un déjeuner organisé par la ville de Saint-Nicolas-de-Port le 22 février avec les acteurs économiques de la commune dont les commerçants de centre-ville à quelques semaines de l’ouverture de la première partie du nouveau parc commercial sur les hauteurs de la ville à proximité de l’A33.

Étude de Scalen en cours

Le 14 mars, un nouveau supermarché Match (qui déménage en fait de ses locaux vétustes du centre-ville) de près de 3 000 m² de surface de vente ouvrira en même temps que de nouvelles enseignes (Action, un centre automobile Norauto ou encore le restaurant Mille et une bières), le reste des quelque 14 000 m² de surfaces commerciales devraient ouvrir pour le mois de septembre. Une trentaine d’enseignes sont annoncées. L’arrivée de ce parc commercial dans cette partie sud de la Meurthe-et-Moselle va se solder par la création de 180 emplois directs et «les recettes fiscales, notamment, déjà obtenues vont être directement réinvesties dans des travaux pour améliorer le centre-ville», assure Luc Binsinger, le maire portois. Reste que si les retombées semblent indéniables, les interrogations demeurent. La ville a d’ailleurs missionné l’agence d’urbanisme Scalen pour réaliser une étude sur les pistes à suivre pour mener une nouvelle politique de commerce de centre-ville. Les premiers résultats devraient être connus pour la mi-mai. Un travail en bonne intelligence devrait donc être mis en œuvre histoire que tout le monde tire son épingle du jeu.