Le Dictionnaire amoureux de l’entreprise et des entrepreneurs sur le devant de la scène
Le 2 mars dernier, la Cité des échanges de Marcq-en-Barœul accueillait la promotion du livre Dictionnaire amoureux de l’entreprise et des entrepreneurs. Au fil des pages, cet ouvrage s'avère une véritable ode au monde entrepreneurial.
Le
2 mars dernier, à la
Cité
des échanges de Marcq-en-Barœul, les grands noms de
l’entrepreneuriat
des Hauts-de-France, tels qu’Edouard
Roquette, Christophe Bonduelle et Gérard Mulliez, se sont retrouvés le temps d’une
soirée afin de faire la promotion du Dictionnaire amoureux de
l’entreprise
et des entrepreneurs.
Cette œuvre, écrite par près
de 90 auteurs et sous l’égide
de Denis Zervudacki, ex-secrétaire
général
du CNPF, est un dictionnaire dont chaque article est
dédié au monde entrepreneurial.
Pour
exemple, Christophe Bonduelle s’est
ainsi vu attribuer le mot «Éponyme», une référence à son nom de famille qui est également le nom de
l'entreprise. «Dans le texte que j’ai
écrit
avec le cœur,
j’explique,
dans un premier temps, qu’hériter,
c’est
créer et que c’est
un vrai bonheur, un challenge. Mais je parle également de
l’exemplarité
dont il faut être
porteur en société,
car le nom de famille devient l’image
de la société entre autres. Pour en savoir plus, il faudra acheter le livre»,
plaisante Christophe Bonduelle.
6 000 exemplaires vendus
Lancé
il y a trois mois et vendu 26 euros, le dictionnaire rencontre déjà
un
franc succès.
En décembre,
6 000 exemplaires avaient trouvé preneurs. Parmi les auteurs, deux
tiers sont des chefs d’entreprise,
mais on trouve aussi des psychologues, des syndicalistes et des
civils. «Ce livre est un oxymore car placer le mot amour au côté d’entreprises
et entrepreneurs, il fallait le faire ! Ce que j’ai
souhaité,
c’est
que chaque auteur chante le bonheur de l’entreprise,
en 10 000 signes, mais surtout qu’il
écrive avec ses tripes, avec son cœur»,
précise
Denis Zervudacki, qui a chapeauté le travail.
Et
nombreux ont été
ceux qui ont accepté le challenge. Parmi eux, Gérard Mulliez, 88
ans, a hérité
du mot "Jeunesse". Philippe Varin a réalisé
un plaidoyer pour l’industrie
française.
Vincent Bolloré a, quant à
lui, parlé
de transmission. Edouard Roquette s'est penché sur le territoire.
Un amour partagé
Selon
les intervenants présents
à la
promotion du dictionnaire, le livre tombe à
pic : «Les entreprises arrivent en tête
du classement de confiance auprès
des Français
(avec les ONG) pour faciliter la sortie de crise. Les chefs
d’entreprise
ne sont plus vus comme des personnes voulant faire du profit. C’est
un changement qui, petit à
petit,
se fait dans les mentalités, alors nous pouvons crier notre amour.»
Un
amour fécond : un million d''entreprises ont été créées en 2021
en France. Une année
record.