Le Crédit Coopératif espère en la BPI

 

Depuis mi-avril, les assemblées générales se succèdent au Crédit Coopératif. Celle du Nord-Pas-de-Calais s’est déroulée le 13 mai dernier à la gare Saint-Sauveur. Compte-rendu.

 

2013, année d’attente ? « En dépit d’un contexte de taux peu favorable et d’un environnement économique peu porteur, l’activité commerciale du crédit coopératif a profressé de manière significative en 2013, confirmant ainsi son rôle de financeur de l’économie réelle, sachant répondre aux besoins spécifiques de ses clients » annonce la banque. Essentiellement tournée vers les besoins de l’économie sociale et solidaire, la banque affiche des chiffres solides : son produit net bancaire a progressé d’1 % l’an dernier. Le nombre de clients (314 600 dont 63 800 prsonnes morales) a cru de 4 % ; les encours de la banque progressent à 15.3 milliards d’euros (en moyenne annuelle). Enfin, son résultat net est de 26.2 millions d’euros. La banque fait remarquer que dans un climat de progression des en cours de crédit à l’économie en France (+1.4 % su run an), le Crédit coopératif fait mieux que tout le monde avec + 10.9 %.

 

Une bonne tenue financière.

 

Sa bonne tenue financière repose aussi sur son taux de solvabilité qui atteint 10.4 % contre une réglementation qui le fixe à 8 %. Si le coût du risque a « malheureusement » augmenté, le coefficient d’exploitation (sommairement les dépenses/chiffre d’affaire) est faible avec 74.8 %… L’objectif est d’aller vers 70 %. Mais le Crédit coopératif n’est pas une banque de masse ; moins de 10 % de sa clientèle est formée par des particuliers. Ses revenus brut sont majoritairement (70%) issus de ses marges d’intérêts sur l’activité bancaire. 430 millions d’euros dont 44 % servent aux ressources humaines et 4 % à peine à la fiscalité. En 2014, le Crédit Coopératif veut renforce son rôle dans sa cible de clients-coopérateurs en se positionnant avec la Banque Publique d’Investissement (BPI) sur des financements dédiés à l’économie sociale et solidaire. Du capital-risque pour de l’investissement utile. Et dans son coeur de cible. Dans la région, la banque voit ses encours progresser de 442.2 millions en 2011 contre 473.3 en 2013.

 

Morgan RAILANE