Le Cercle des Entreprises Mécènes de La Piscine offre 50 000€ au musée

© Alain Leprince - Ville de Roubaix
© Alain Leprince - Ville de Roubaix

La Piscine a lancé le 15 décembre dernier une opération de financement participatif visant à récolter des fonds pour la mise en œuvre d’un chantier de collections autour de son fonds textile. Le Cercle des Entreprises Mécènes de La Piscine a décidé d’offrir au musée le montant du premier palier, 50 000€, pour lancer l’opération de restauration du premier lot de livres d’échantillons. Pour Axelle Lotin, présidente de cette association qui fédère plus de 40 entreprises, «lorsque le projet nous a été présenté en conseil d‘administration notre participation nous est apparue comme une évidence. L’objet du Cercle est de soutenir les investissements du musée La Piscine pour servir ses missions originelles : un musée ouvert notamment aux entreprises et aux jeunes publics. Les collections textiles au-delà de leur symbole historique et du patrimoine qu’elles représentent, servent encore aux entreprises et aux étudiants. Les restaurer et les rendre plus accessibles grâce à de nouveaux médias, voilà qui entre parfaitement dans notre vocation.» Pour l’heure, 57 000€ ont ainsi pu être collectés et vont permettre au musée de commencer ce chantier conséquent qu’il mènera sur plusieurs années.

Créé en 1835, le musée industriel de Roubaix est à l’origine exclusivement consacré au tissu et regroupe des échantillons du meilleur de la production locale afin de conserver la trace de la création industrielle contemporaine. Rapidement, la vocation pédagogique de cette collection s’impose et la production roubaisienne s’enrichit d’albums d’échantillons réunissant des tissages et des imprimés produits par des manufactures de diverses origines, de collections de tissus anciens puis de vêtements de prêt-à-porter. Riche de près de 40 000 pièces, allant des tissus coptes (4e siècle avant J.-C.) aux créations les plus contemporaines (Christian Dior ou Jean-Paul Gaultier), en passant par une série rarissime de tissus russes et une exceptionnelle collection de soieries du XVIIIe siècle, ce fonds demeure une source d’inspiration pour les professionnels et les créateurs.