Le candidat de Trump à l'Energie veut développer le renouvelable... et le fossile
Le candidat choisi par Donald Trump comme secrétaire à l'Energie a plaidé mercredi pour le développement des énergies renouvelables et a évoqué le changement climatique comme "un fait", rompant avec des déclarations antérieures, même s'il...
Le candidat choisi par Donald Trump comme secrétaire à l'Energie a plaidé mercredi pour le développement des énergies renouvelables et a évoqué le changement climatique comme "un fait", rompant avec des déclarations antérieures, même s'il veut aussi faire croître l'offre d'énergies fossiles.
Fondateur de la société Liberty Energy, qui fournit des équipements à l'industrie du gaz et pétrole de schiste, Chris Wright est connu pour son soutien à l'extraction des énergies fossiles.
L'an dernier, il avait affirmé, dans une vidéo posté sur le réseau LinkedIn, qu'il n'ayait "pas de crise climatique" et que "nous (n'étions) pas engagé dans la transition énergétique".
"L'énergie propre, ou sale, n'existe pas", avait-il poursuivi.
Mercredi, lors de son audition par la commission sénatoriale à l'Energie et aux Ressources naturelles, qui fait partie du processus de confirmation à son poste au sein du gouvernement, l'entrepeneur a tenu un discours différent.
Le changement climatique "est un fait, c'est un défi, dont la solution est de faire évoluer notre système énergétique", a déclaré le quinquagénaire face aux sénateurs.
"Y a-t-il des choses que nous pouvons faire, des investissements, par le biais du secrétariat à l'Energie pour accélérer le développement de nouvelles énergies qui sont la seule voie pour répondre au changement climatique? Absolument", a-t-il poursuivi.
L'homme d'affaires a mentionné l'énergie solaire et la géothermie, ainsi que l'énergie nucléaire, qui n'est pas renouvelable.
"L'énergie et le climat sont un problème mondial, mais les Etats-Unis devraient être le leader (dans ce secteur)", a exhorté Chris Wright, "et je pense que le président Trump est sur la même ligne."
Pour autant, le candidat de Donald Trump s'est dit favorable à la croissance des capacités énergétiques américaines en général, sous toutes ses formes, y compris fossiles.
Chris Wright a notamment plaidé pour la construction de nouveaux terminaux d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL).
Le président américain Joe Biden a décrété, en janvier 2024, un moratoire sur la construction de nouveaux terminaux, invoquant la "menace" climatique.
Les énergies fossiles "ne sont plus à la mode", a constaté Chris Wright. "Il y a moins d'intérêt des investisseurs et moins de velléités d'en parler. Je ne partage pas cette aversion."
"Je veux voir les nouvelles technologiqes augmenter les ressources en énergie dans leur ensemble", a-t-il ajouté, "y compris les hydrocarbures."
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