Le bohème chic a sa place à Nancy

Laure Glory et sa mère Sophie viennent d’ouvrir «Les Filles de la Place », une boutique de créateurs pas comme les autres du côté de la place des Vosges à Nancy.
Laure Glory et sa mère Sophie viennent d’ouvrir «Les Filles de la Place », une boutique de créateurs pas comme les autres du côté de la place des Vosges à Nancy.

Une nouvelle boutique de créateurs à Nancy mais naturellement pas comme les autres ! Laure Glory et sa mère Sophie viennent de prendre possession d’un local de la place des Vosges à Nancy depuis le début du mois. À côté des créations du duo féminin, version accessoires et objets de déco faits main dans un style bohème chic, une quinzaine d’autres créateurs en provenance de tout l’Hexagone et savamment choisis par les maîtresses des lieux exposent leur savoir-faire. À quelques semaines des fêtes de fin d’année, l’ouverture de cette boutique de créateurs tombe à point nommé.

Des attrape-rêves accueillent celles et ceux qui passent la porte du 14 place des Vosges à Nancy, un peu comme une invitation au lâcher prise, à l’errance version bohème mais chic à la découverte des différentes créations, objets de décoration et autres petits bonheurs d’intérieur et plaisirs pour soi et les autres (enfin celles et ceux qu’on aime). Bienvenue chez Sophie et Laure ! Depuis le début du mois de novembre, le duo mère-fille vient d’ouvrir «Les Filles de Place», un écrin de création à l’ambiance cocooning assurée et assumée. Un joli port d’attache pour la petite quinzaine de créateurs choisis par les maîtresses des lieux, «on ne peut réellement vendre que ce que l’on aime», assure Laure Glory. Pas faux ! Prêt-à-porter, bijoux, mode et accessoires, art de vivre et mobilier en passant par de la carterie, des thés et des infusions en provenance de Vendée, le choix est varié. La quinzaine de créateurs présents aujourd’hui (et pas uniquement des femmes, il y a un homme à bord : ndlr) viennent d’un peu partout de l’Hexagone.


Créateurs sans frontières…

«Nous n’avons pas souhaité être uniquement centrées sur le concept local et régional car certaines boutiques de créateurs sur Nancy le sont déjà. Naturellement, nous avons des créateurs locaux et régionaux mais notre objectif est de faire découvrir le plus grand choix et la plus grande diversité en matière de provenance géographique.» L’objectif est d’accueillir chaque trimestre de nouveaux créateurs dans un roulement adapté et calculé «histoire de permettre de varier l’offre de la boutique.» Les créateurs aujourd’hui présents passeront le test des fêtes de fin d’année. Sophie et Laure se sont données trois mois pour voir si leur concept fonctionne et trouve preneur (voir encadré). Les créateurs présents répondent aux valeurs artistiques et humaines du duo mère-fille. «Ces créations sont uniques, sur mesure et personnalisables et chaque objet est doté du charme inimitable du fait main», assurent les deux créatrices. «Cette boutique, c’est un rêve profond qui devient réalité, une envie chaleureuse et sincère de partager sur l’art de la création dans un esprit de belle convivialité. En toute humilité, nous avons envie de faire découvrir des créateurs contemporains au savoir-faire reconnu», assure le duo. Le tout dans une notion de qualité, de durabilité des produits et objets avec une démarche la plus éco-responsable possible. La décoration et la création version bohème chic semble avoir son nouveau temple du côté de la place des Vosges…

Trois mois de test…

Elles se sont données trois mois ! Trois mois de test de novembre à janvier «pour voir si réellement notre concept peut être pérenne dans le temps», assurent Laure Glory et sa mère Sophie, les pilotes des Filles de la Place. «L’aventure est intéressante mais il nous faut tout de même rester prudentes. La période des fêtes de fin d’année pour se lancer devrait permettre de prendre réellement la température du bienfait du concept», assure le duo mère-fille. «C’est un rêve de petite fille d’avoir sa boutique pour jouer à la marchande mais cela ne s’improvise pas.» Verdict en début d’année prochaine.