Emploi

Le 3e régiment d’hélicoptères de combat d’Étain, un acteur potentiellement pourvoyeur d’emplois

Surnommé «régiment de la nuit», le 3e RHC (Régiment d’hélicoptères de combat) d’Étain est parmi les pourvoyeurs potentiels d’emplois dans le département de la Meuse. En plus d’avoir une influence économique sur près de 1 500 personnes en Meuse, la présence du 3e RHC influence une large zone d’inscription d’une soixantaine de communes aux alentours d’Étain.

Le colonel Cyril Curutchet, chef de corps du 3e RHC en train de présenter le Régiment d'Étain à Florence Parly, ministre des Armées.
Le colonel Cyril Curutchet, chef de corps du 3e RHC en train de présenter le Régiment d'Étain à Florence Parly, ministre des Armées.

Cette zone d’inscription représente les deux tiers de la population totale concernée par la présence du régiment. En 2021, le nombre de salariés employés directement par le 3e RHC d’Étain était de 774 sur site. Composé majoritairement de militaires et quelques civils, 570 habitants d’Étain sont directement liés à la caserne du 3e RHC, soit 16,0 % des habitants de la commune.

Grâce à la consommation quotidienne locale des salariés travaillant directement ou indirectement dans le régiment et celle de leurs familles, 140 emplois induits sont également générés. Près de la moitié d’entre eux (47,2 %) est localisée sur trois communes : Étain, Verdun et Jarny. Au total, le nombre de postes d’emploi créés par la base aérienne d’Étain-Rouvre (Meuse) s’élève à 916 emplois. À noter les emplois directs au 3e RHC sont essentiellement destinés à un personnel jeune, masculin (87 %) et qualifié. Enfin, parmi les 774 militaires et civils embauchés à la caserne, 536 personnes résident sur le territoire (zone d’inscription) dont 51,5 % installés à Étain et 10,1 % à Verdun. En revanche, dans les petites communes autour d’Étain, la part de la population sous influence directe du 3e RHC reste faible en raison de leur taille.