L'Audomarois prend le pli du transport en commun

«Sensibiliser aux modes alternatifs à la voiture», c’est le but que s’assigne l’opération «Bouger autrement» que l’Agglomération et la Ville de Saint-Omer ont mis en place mi-septembre. L’objet, c’est aussi de poursuivre la voie tracée par l’ancienne équipe de la communauté d’agglomération qui s’était attelée à la mise en place progressive du réseau de transport urbain Casobus dans le Pays de Saint-Omer. Depuis 2012, cinq lignes ont été créées. Le besoin est immense : 233 982 passagers la première année, 310 180 l’an dernier… Dans le détail, on trouve parmi les usagers un tiers d’étudiant, un tiers de salariés et un tiers de voyageurs divers. Outre l’agglomération, un service de transport à la demande, Casotad, dessert les communes rurales non desservies par Casobus et a été récemment étendu à l’Ardrésis voisin. Le futur du réseau s’adaptera : «nous n’excluons rien, indique le maire, des modifications de lignes plutôt que la création. Mais nous n’attendrons pas que le réseau soit bouché pour agir». En effet, la fréquentation croît de 10% par an.

Du tourisme en mouvement. Dans le minibus qui attend la presse place Foch, François Decoster fait l’éloge de ce parcours éphémère qui conduira gratuitement les touristes vers les lieux emblématiques de la cité labellisée “Ville d’art et d’histoire”. Soit 12 arrêts : le musée de l’hôtel Sandelin, l’église du collège des jésuites, la cathédrale gothique Notre-Dame, l’église Saint-Sépulcre, la motte castrale… Transport rimant désormais avec environnement, la communauté d’agglomération de Saint-Omer (CASO) a mis en place pour l’occasion un «village de la mobilité» où l’on a pu s’enquérir de la conduite économique, des véhicules électriques et d’un mode futuriste avec le Gyropode (un deux-roues électrique qui se conduit debout). La Semaine de la mobilité a aussi été rythmée par la Journée du covoiturage, les week-ends des «voies vertes» et la Journée du transport public.