Céline Le Toux est la
nouvelle développeuse du commerce de centre-ville à Nancy. Arrivée il y a
seulement quelques jours, elle s’est rapidement attaquée à un vaste
chantier : la redynamisation du centre-ville en attirant notamment de
nouvelles enseignes. Mais cette bretonne d’origine n’est pas une novice en la
matière. La vacance commerciale ne lui fait pas peur même si pour ses propres
vacances, elle devra patienter un peu !
Originaire de
Bretagne, Céline Le Toux n’avait jusqu’à présent jamais mis les pieds à Nancy.
C’est en région Rhône-Alpes qu’elle a constitué une grande partie de son
expérience professionnelle après un bref passage par la capitale. Contrairement
à tous les touristes, elle ne s’est pas promenée la tête en l’air, les yeux
levés vers les pots à feu de la place Stanislas ou les volutes des maisons
de style Art Nouveau. Sa préoccupation était ailleurs… «J’ai en effet surtout regardé les enseignes commerciales et
surtout où se situaient les secteurs les plus attractifs», reconnaît-elle.
Le musée des Beaux-Arts, celui de l’École de Nancy devront patienter. Elle ira,
certes, mais après avoir fait le tour de la tâche qui l’attend.
La reconquête
À Nancy en tout
cas, elle est un peu attendue par les autorités locales comme le Messie… pas le
footballeur même si elle va devoir très vite aller droit au but. Le poste de
développeur était vacant depuis près d’un an après le départ de Nicolas Mollet
qui n’a pas franchement fait l’unanimité. Céline Le Toux a conscience de
l’enjeu. «Nancy n’est pas une particularité.
Tous les centres-villes souffrent, à quelques rares exceptions»
souligne-t-elle. «Par ailleurs, ce que
j’ai vu ne m’inquiète pas» ajoute-t-elle. Autrement dit, la situation n’est
pas désespérée.
Des centres-villes en pleine mutation
Arrivée depuis
peu, Céline Le Toux va devoir très vite assimiler une masse d’informations tout
en rencontrant les acteurs économiques locaux. Elle compte sur son expérience
passée en région Rhône-Alpes où pendant huit ans, elle a été manager de Centre Neuville
à Neuville/Saône avant de rejoindre la CCIR Rhône-Alpes pour s’occuper de
villes moyennes. «Je ne souhaitais plus
travailler sur des territoires sinistrés» explique-t-elle. Nancy lui a
rappelé par endroit Rennes, sa ville natale. «Là-bas aussi, le centre-ville est en pleine mutation. Il faut attirer
de nouvelles enseignes, négocier avec les propriétaires des surfaces
commerciales, réinventer la ville» précise la jeune femme. Lorsqu’elle aura
pris ses marques, visité la ville de fond en comble et appris à connaître
l’ensemble de ses interlocuteurs, elle compte bien s’accorder un peu de temps
pour découvrir la campagne environnante pour s’adonner à sa passion : la
randonnée.