La start-up arrageoise PhotoStopper accélérée à la Plaine Images

Créée en 2021, la start-up arrageoise PhotoStopper a développé une application mobile innovante de parcours touristiques géolocalisés, à la redécouverte du patrimoine historique et naturel des Hauts-de-France. Son incubation à la Plaine Images à Tourcoing permettra aux jeunes créateurs d'accéder à un suivi personnalisé d’un an via des ateliers collectifs, des master classes, des rendez-vous individuels ou encore des permanences d’experts.

L'équipe PhotoStopper (de gauche à droite) : Sébastien Denis (développeur frontend), Yannis Drici (gérant, directeur de la stratégie commerciale, créateur des contenus vidéos et textuels), Faustine Vaquette (directrice de la communication et du marketing, community manager, créatrice des contenus photographiques) et Christopher Vermersch (développeur backend).
L'équipe PhotoStopper (de gauche à droite) : Sébastien Denis (développeur frontend), Yannis Drici (gérant, directeur de la stratégie commerciale, créateur des contenus vidéos et textuels), Faustine Vaquette (directrice de la communication et du marketing, community manager, créatrice des contenus photographiques) et Christopher Vermersch (développeur backend).

La spécificité de PhotoShopper est de cocréer des parcours avec l'habitant, dans une démarche de sauvegarde du petit patrimoine local. Yannis Drici, gérant de PhotoShopper, donne quelques exemples : «le parcours Lens-Liévin, une histoire de mineurs, un ancien mineur mobilisé pour son témoignage et l’équipe des archives municipales de Lens pour les photos d’archives, le parcours balade nature sur les bords de Scarpe, un enseignant en biologie d’Arras, pour le parcours Histoire et Légendes de Saint-Pol-sur-Ternoise, une association d’historiens locale, le Cercle historique du Ternois».

Pour l’utilisateur, le principe est simple. Lorsqu’il se connecte, il est géolocalisé et l’application propose une palette de parcours thématiques disponibles autour de lui. Il sélectionne celui de son choix, et un itinéraire se dessine vers une étape. Une fois rendu, il reçoit une alerte indiquant qu’il peut accéder au contenu relatif à l’étape. Ce contenu est un montage photographique présentant un avant/après interactif, complété d’un texte.

Une application gratuite et sans publicité pour l’utilisateur

Les clients sont les villes, collectivités et offices de tourisme. Par ailleurs, une offre à destination des centres de formation a été développée. «Nous avons créé un modèle d’ateliers pédagogiques où se rencontrent des apprenants en réinsertion professionnelle et des experts locaux, avec pour but de créer conjointement le contenu d’un parcours. De cette rencontre et un travail en intelligence collective naît un parcours sur l’histoire ou la nature de la ville.» Pour le moment, deux parcours sont créés avec le centre de formation de l’AFP2i d’Arras, dix autres le seront prochainement. Actuellement, sept parcours sont disponibles.

Perspectives de développement avec l’accélération à la Plaine Images

Yannis Drici met l’accent sur l’intelligence collective. «L’expérience de la création des premiers parcours montre qu’il y a des passionnés et experts de leur territoire, volontaires pour partager leurs connaissances, parfois introuvables ailleurs car très locales et menacées de disparaître avec leur détenteur. Également des personnes enthousiasmées par le projet et souhaitant s’impliquer dans sa construction...» Il s’agit de mobiliser cette intelligence collective afin de cartographier et sauvegarder le patrimoine local et les savoirs locaux, et, d’autre part, de les centraliser et les transmettre par le biais de l’application ou d’autres supports créés ultérieurement.

En rejoignant la Plaine Images, l’idée est de trouver des outils permettant d’engager une communauté plus importante autour du projet, puis de développer des supports innovants, ludiques et accessibles, des services sur lesquels exposer le fruit de la recherche et du travail collectif. «Nous pensons trouver dans l’environnement de la Plaine Images les compétences qui nous manquent dans certains domaines pour construire ces supports (réalité virtuelle, 3D, gamification, etc.).»