La Sotraix aborde sereinement les années à venir

Fin 2017, l’entreprise aixoise spécialisée dans les travaux publics a soufflé sa trentième bougie. L’occasion de réunir les actionnaires et l’ensemble des salariés, mais aussi d’évoquer l’avenir de l’entreprise qui, après une phase difficile, s’annonce beaucoup plus radieux.

Pour que cette journée reste dans les mémoires, toutes les personnes présentes ont posé pour une photo de groupe.
Pour que cette journée reste dans les mémoires, toutes les personnes présentes ont posé pour une photo de groupe.
©ACT'Studio

Philippe Foucaut, directeur général de l’entreprise, a rappelé les grandes étapes du développement de la Sotraix dont les prémices d’activité remontent à 1952. ©ACT’Studio

Dans le contexte économique actuel, rares sont les petites et moyennes entreprises à perdurer dans le temps. Elles sont très souvent absorbées par les grands groupes, doivent faire face à de grosses difficultés économiques et parfois mettre la clé sous la porte. Fort heureusement, il y a aussi des exemples heureux d’entreprises qui perdurent et sont de très belles réussites. C’est le cas de la Sotraix. Courant décembre, la petite société aixoise de travaux publics a soufflé sa trentième bougie. «La Sotraix, telle que nous la connaissons aujourd’hui, fête ses 30 ans. Cependant, les anciens seraient mieux placés que moi pour en parler : les prémices d’activité sont beaucoup plus anciens et remontent à 1952», indique Philippe Foucaut, directeur général de l’entreprise, lors de son intervention. À cette journée anniversaire, l’entreprise avait convié ses salariés actuels, ceux qui la font vivre et évoluer, mais aussi les anciens qui lui ont permis de se développer.

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Les actionnaires de l’entreprise, M. Delorme et Mme Patoux, ont reçu la médaille frappée pour l’occasion. Elle a également été distribuée à l’ensemble des salariés et anciens de l’entreprise. ©ACT’Studio

Pendant les premières années, l’entreprise a été portée par le développement du téléphone et le déploiement du réseau. L’entreprise s’est ensuite dirigée vers d’autres métiers, le transport notamment. «Bernard a apporté son expérience et nous nous sommes dirigé vers de la VRD. Ces activités ont permis de pérenniser et d’asseoir la notoriété de l’entreprise», poursuit-il.
Aujourd’hui, l’entreprise est respectée ; certifiée, elle a atteint un autre statut : «J’en veux pour preuve l’activité actuelle, avec de très gros chantiers, chose qui ne s’était jamais vue auparavant.»

De bonnes nouvelles

Jacques Delorme, actionnaire de l’entreprise depuis de nombreuses années, a quant à lui souhaité souligner l’implication des hommes dans l’entreprise : «La clé de réussite de notre entreprise réside dans ses hommes et dans son management.»
La Sotraix est avant tout une entreprise avec des valeurs, une entreprise familiale à ses débuts et qui souhaite le rester. Vient ensuite la rentabilité : «Une entreprise qui n’est pas rentable ne peut pas continuer son activité.» La Sotraix a également su s’adapter, une chose essentielle dans le contexte actuel. Enfin, la dernière valeur est celle du bien-être social dans l’entreprise : «Nous nous sommes toujours attaché à faire en sorte que dans l’entreprise les gens soient satisfaits.» Preuve en est le très faible turn-over des effectifs.

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Pour que cette journée reste dans les mémoires, toutes les personnes présentes ont posé pour une photo de groupe. ©ACT’Studio

Après deux années pendant lesquelles l’entreprise a beaucoup souffert, l’année 2018 s’annonce bonne, avec un carnet de commandes quasiment plein pour les douze mois à venir. «Les efforts qui ont été faits pendant quelques années portent leurs fruits. Notre sérieux et notre savoir-faire sont reconnus par les clients qui continuent à nous accorder leur confiance», se réjouit Philippe Foucaut.
La Sotraix pourrait, si la signature d’un gros contrat se concrétise, pouvoir aborder tout aussi sereinement 2019. Et Jacques Delorme de conclure : «Nous sommes actuellement porté par les travaux du BHNS qui nous assure deux à trois années de tranquillité. Aujourd’hui, la problématique est de trouver des marchés et d’être rentable face à la concurrence essentiellement constituée de grands groupes.»