Convention de partenariat

La SIP et l'APAJH80 unis pour un habitat plus inclusif dans la Somme


L’Association pour adultes et jeunes handicapés  (APAJH) 80 et la Société immobilière picarde (SIP) ont signé une convention afin de travailler sur le long terme à un habitat inclusif et solidaire pour les personnes en situation de handicap.


L’Association pour adultes et jeunes handicapés et la Société immobilière picarde ont signé une convention pour un habitat plus inclusif.
L’Association pour adultes et jeunes handicapés et la Société immobilière picarde ont signé une convention pour un habitat plus inclusif.

Fany Ruin, présidente de la SIP et de la CCI Amiens-Picardie, Alain Herreng, Directeur général de la SIP, Philippe Théo, président de l’APAJH80 et Ahmed Zouad, son Directeur général, viennent de signer une convention de partenariat. 

Objectif : se concerter mutuellement et prioritairement pour leurs projets immobiliers, que ce soit pour l’accueil de public spécifique ou pour le développement de l’habitat inclusif. « Ensemble, nous allons contribuer au développement de projets favorisant l’inclusion professionnelle et à la construction ou la réhabilitation de logements adaptés aux personnes en situation de handicap. La SIP a toujours eu une vocation sociale. Cette convention est une forme d’accélérateur dans la quête de sens que nous recherchons tous. Nous souhaitons plus que jamais être dans le concret », assure Fany Ruin qui invite à une grande journée de sensibilisation au tri et à la solidarité le 22 juin à Étouvie, animée notamment par l'APAJH80 lors d'ateliers pour prendre soin de son quartier.

L’APAJH80 au cœur des valeurs de la convention

L’Association pour adultes et jeunes handicapés a pour finalité d’accompagner des personnes en situation de handicap, des enfants, des adolescents, des adultes et y compris des personnes vieillissantes, en répondant à leurs besoins dans une perspective d’épanouissement, d’intégration sociale et professionnelle, de pleine citoyenneté, et d’orientation inclusive. 

« Ces valeurs sont déclinées à travers notre projet associatif et à travers les projets de chaque établissement et service des différents pôles. Nous sentons qu'il y a un réel mouvement sur les questions du handicap, mais nous devrions être dans le droit commun sur ces questions essentielles et inclure les personnes en situation de handicap dans tous les champs de la société, professionnel et autres. Il y a encore beaucoup de travail pour que ces personnes soient pleinement incluses », exhorte Philippe Théo, président de l’APAJH80 qui à ce jour accompagne principalement des jeunes avec des troubles du spectre de l'autisme, des situations complexes d’enfants ou adultes en situation de handicap via des équipes mobiles d’appui médico-social et un pôle de compétences et de prestations externalisées, mais aussi des jeunes en situation de handicap visuel via un Service d'éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad).

Fany Ruin, présidente de la SIP et de la CCI Amiens-Picardie, Philippe Théo, président de l’APAJH80 et Ahmed Zouad, son Directeur général.

Déjà du concret

Avant même la signature de la convention, plusieurs actions ont déjà été lancées. La SIP a proposé des locaux commerciaux pour la création d’un accueil sur l’Est du département, à Péronne. Suite à plusieurs visites, l’APAJH80 est en discussion avec l’Agence régionale de santé (ARS) pour ouvrir un établissement après rachat auprès de la SIP du 363, rue de Cagny à Amiens. 

« Il s'agit d'en faire un maison de répit pour des adolescents autistes d'ici 2023, avec six ou sept places, où nous travaillerons sur l'autonomie autour des courses, de la confection des repas, des lessives, des transports en commun et d'activités en tout genre », annonce Ahmed Zouad. 

La SIP accueille Thomas, 22 ans, autiste en seconde année de DUT Informatique en stage afin qu’il puisse valider son diplôme. « De la diversité naît la richesse. Thomas apporte beaucoup au sein du service informatique de la SIP et au développement des réseaux sociaux, conclut Fany Ruin. Quelque soit la différence, nous devons être tous dans la société et même bannir ce mot de handicap. »