La Picardie expose ses savoir-faire au salon Pollutec

Salon international dédié aux énergies renouvelables, aux éco-technologies et au développement durable, Pollutec horizons a réuni 1 194 exposants, dont une quinzaine de Picards. Claude Gewerc, président du conseil régional de Picardie s’est rendu sur place pour échanger avec les entrepreneurs.

Les entreprises, écoles et partenaires institutionnels étaient regroupés autour du stand collectif de la région.
Les entreprises, écoles et partenaires institutionnels étaient regroupés autour du stand collectif de la région.
Les entreprises, écoles et partenaires institutionnels étaient regroupés autour du stand collectif de la région.

Les entreprises, écoles et partenaires institutionnels étaient regroupés autour du stand collectif de la région.

Organisé cette année à Villepinte, le salon Pollutec horizons 2013 avait pour objectif de rassembler près de 30 000 visiteurs professionnels, venus pour rencontrer aussi bien des acteurs du secteur de l’industrie, des éco-activités, de l’ingénierie mais également des collectivités locales ou administration publique. Rendez-vous annuel des professionnels du développement durable, le salon a cependant connu cette année une légère baisse de fréquentation, tant du côté des visiteurs que des exposants. Une donnée qui n’a pas empêché la Picardie de présenter, comme chaque année, un stand collectif regroupant un échantillon d’entreprises mais aussi d’écoles et de partenaires intentionnels. Une présence indispensable pour promouvoir les savoir-faire de la région en matière d’éco-innovation, mais également de présenter un ensemble de solutions autour de la prévention et traitements des différentes pollutions. Des branches où la région possède de nombreux avantages, comme le souligne Claude Gewerc : « La Picardie est une région industrielle et agricole et les sujets abordés ici sont ciblés sur ces deux grands secteurs. A partir de la biomasse on peut produire de l’énergie, se chauffer, s’éclairer ou faire tourner des usines… or par le champ classique de l’agriculture, on produit de la biomasse ! L’enjeu aujourd’hui c’est comment, de ce qui apparaissait nuisible hier, on essaie d’en faire des choses positives pour demain, il y a toute une industrie à développer autour de ces sujets ».

Rencontrer des partenaires

Déjà présente à Lyon en 2012, l’entreprise Mexel Industries, spécialisée dans la fabrication d’émulsions écologiques remplaçant le chlore et les produits polluants à destination de l’industrie, a décidé de prolonger l’expérience cette année au sein du stand collectif picard : « La région est très dynamique dans le secteur du développement durable, et fédérer l’ensemble de ses acteurs sous un même pavillon c’est important. Nous sommes ici pour faire connaître notre savoir-faire, répondre aux questions et aux problématiques spécifiques de nos clients. Sur le salon nous sommes plus accessibles, c’est plus facile pour entrer en contact », explique Alain Huré, directeur technique de l’entreprise. Des raisons qui ont également poussé l’entreprise adaptée A.C.V.O à participer au salon Pollutec pour la première fois : « Nous sommes présents au salon pour rencontrer des clients hors du cadre professionnel classique. C’est aussi un bon moyen pour acquérir de nouveaux marchés ou lier des partenariats. L’entreprise participe à de nombreux salons, mais c’est la première fois ici, pour nous c’était incontournable d’être là », commente Jonathan Boutin, assistant commercial de l’entreprise écolabellisée qui comporte trois pôles : le traitement des déchets des équipements électriques et électroniques (DEEE), le conditionnement et la propreté. Parmi les 125 salariés de la structure installée à Compiègne, 80% se trouvent en situation de handicap. Du côté des écoles et centres de recherche, l’utilité d’une présence sur le salon ne fait également pas l’ombre d’un doute : « Nous avons beaucoup de contacts avec l’industrie, pour qui nous répondons à de nombreuses problématiques. Etre présents sur ce salon nous permet de côtoyer des industriels, de rencontrer d’éventuels partenaires et de faire connaître nos activités. C’est également un bon moyen pour voir ce qui se fait ailleurs et définir les besoins de demain », explique Nicolas Thiebault, docteur en chimie organique et ingénieur de recherche au sein de l’Escom, école de chimie organique et minérale basée à Compiègne qui mène également des recherches académiques en partenariat avec l’Université de technologie de Compiègne (UTC).

Etre présent malgré la crise
Venu rencontrer et écouter les exposants picards, Claude Gewerc, accompagné par Jacky Lebrun, président de la chambre de commerce et d’industrie régionale, a pris toute la mesure des difficultés du secteur, pourtant porteur : « Nous souhaitons trouver des solutions avec les organisateurs du salon pour que cet événement monte en grade et qu’il retrouve un nouveau souffle. Le climat économique général fait que les affaires sont difficiles, mais les entreprises présentes savent qu’elles répondent aux enjeux économiques de demain ».