La peur du vide...
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ! Le vide, ou presque, comme un nouveau saut dans l’inconnu. Depuis une semaine, les bureaux des entreprises se sont, de nouveau, vidés de leurs collaborateurs.
Plus de problème d’accessibilité routière dans les différentes zones d’activités de la région et des quartiers d’affaires, c’est plus que fluide ! Sur les technopôles régionaux, à l’image de celui de Brabois dans l’agglomération nancéienne, terminé le casse-tête pour trouver une place de parking. Les bandes blanches tant convoitées sont inexorablement vides à quelques rares exception. Avec trois voire quatre jours, si c’est possible, de télétravail obligatoire par semaine, l’entreprise s’est de nouveau adaptée. Pas trop le choix d’ailleurs, si elle veut éviter la sanction financière annoncée par la ministre du Travail, Élisabeth Borne. «C’est un peu dommageable de mettre cette épée de Damoclès au-dessus de la tête des dirigeants d’entreprise. Dans la grande majorité, nos entreprises respectent les différentes consignes», assure le président meurthe-et-mosellan d’un mouvement patronal. L’inquiétude est surtout palpable sur le risque d’indisponibilité des forces vives de l’entreprise. L’explosion des contaminations additionnée à celle des cas contacts pouvait laisser prévoir une explosion des arrêts maladies. Ces derniers ont augmenté mais pas encore dans les proportions envisagées pour voir se mettre en œuvre une véritable désorganisation. Dans leur ensemble, les différents pans de l’activité économique tiennent. «Les remontées de nos adhérents ne nous font pas, pour le moment, penser à un blocage des activités.» Jusqu’ici tout va bien, ou presque ! Certains secteurs demeurent plus qu’à la peine, l’événementiel en première ligne, et l’État a, de nouveau, sorti les mesures nécessaires pour faire face. Le «Quoi qu’il en coûte» version II est en marche. Le tout dans une ambiance où tout se focalise sur les petites phrases lancées savamment et avec un fin calcul. «Les non vaccinés, j’ai très envie de les emmerder.» La phrase d’Emmanuel Macron dans le Parisien du 5 janvier n’a pas fini d’alimenter les discussions autour de la machine à café ! Enfin, quand celle-ci aura vraiment redémarré. Dans une petite quinzaine de jours, en toute logique...