Medef de Meurthe-et-Moselle: La décentralisation continue
Deuxième petit-déjeuner dans les territoires pour le Medef de Meurthe-et-Moselle. Après l’aéroport de Louvigny en avril, c’est au Salon des Halles à Lunéville que les équipes de Christine Bertrand, la présidente du mouvement patronal meurthe-et-mosellan, ont fait le point le 9 septembre sur un sujet plus que chaud : les difficultés de financement des entreprises, devant un parterre d’entrepreneurs du lunévillois directement concernés
«Les difficultés du financement des entreprises.» Sujet brûlant pour le deuxième petit-déjeuner décentralisé du Medef de Meurthe-et-Moselle. Après Louvigny en avril et en attendant Longwy prochainement, c’est à Lunéville au Salon des Halles que s’est tenu le rendez-vous patronal. «Il est indispensable d’être présents sur tous les territoires. Le Medef de Meurthe-et-Moselle n’est pas qu’à Nancy», assure Christine Bertrand, la présidente du mouvement patronal départemental. Le choix du territoire est presque symbolique vu le thème abordé. Le Lunévillois est fortement touché par la sinistrose même si bon nombre de ses entreprises bataillent «pour casser l’image d’arrondissement sinistré», souligne Denis Renaud, le président des industriels et des entrepreneurs du Lunévillois.
Mur d’incompréhension
Un constat confirmé par la sous-préfète, Véronique Isart, l’hôte du jour. À l’instar de bon nombre de leurs confrères de la région, les entrepreneurs du lunévillois sont face «à un mur d’incompréhension», comme le soulignent certains face aux différents dispositifs pourtant présents et devant, normalement, les aider et les soutenir face aux difficultés. La Banque de France, la Banque publique d’investissement, le Comité local des banques ou encore la Région ont bien exposé les différents outils présents (médiation du crédit, préfinancement du CICE en passant par le prêt de consolidation Lorraine) mais le constat apparaît flagrant : un fossé se creuse indéniablement entre la théorie des mécanismes de ces dispositifs et la réalité du terrain. Les outils d’aide existent, c’est indéniable… mais leur complexité aussi.