Aménagement

La communauté de communes du Val de l’Oise développe ses zones d’activité

Avec une Zone d’aménagement concerté (Zac) à Urvillers et une Zone d’activité économique (ZAE) à Itancourt, la communauté de communes du Val de l’Oise aménage son territoire pour accueillir aussi bien des artisans que des acteurs industriels.


La Zac de l’ Épinette propose des terrains de plus d’un hectare. ©Aletheia Press/ D. La Phung
La Zac de l’ Épinette propose des terrains de plus d’un hectare. ©Aletheia Press/ D. La Phung

« Avec la Zac de l’ Épinette et la ZAE Le Bordeau l’idée était de créer un parc d’activité du Val de l’Oise avec à Urvillers des parcelles de plus d’un hectare pouvant accueillir des activités industrielles et de stockage et de l’autre, des terrains allant de 1 500 à 5 000 m² plus adaptés à des activités artisanales ou des bureaux », détaille Brigitte Salingue, vice-présidente de la Communauté de communes Val de l’Oise (CCVO) en charge de l’Économie, de l’emploi et de l’habitat depuis l’été 2020. Actuellement, les deux zones comptent une centaine de personnes.

Dynamiser le territoire

En 2007, lorsque les élus de la CCVO, qui rassemble 32 communes et quelque 16 080 habitants, décident de créer la Zac de l’ Épinette, ils souhaitent avant tout dynamiser un territoire très rural. 

« Notre ambition est d’utiliser les atouts de la ruralité pour attirer des entreprises. Le positionnement de ces deux zones est hautement stratégique puisqu’elles sont à quelques minutes des autoroutes A26/ A29, proches des voies rapides, à une heure des frontières belges et qu’elles bénéficient d’accès directs : il n’y a pas besoin de traverser Saint-Quentin », détaille l’élue. 

En plus des avantages fiscaux liés au statut de Zone de revitalisation rurale (ZRR), la communauté de communes propose également des terrains clés en main où les branchements - fibre, gaz, électricité, eau potable, eaux usées… - ont déjà été réalisés. 

« Le secteur est aussi libéré de contrainte archéologique. La seule chose qui n’a pas été faite dernièrement c’est une étude d’impact sur la faune et la flore », poursuit Brigitte Salingue. La CCVO travaille également sur la mise en place d’aides économiques pour l’installation mais aussi l’achat de matériel sur le territoire. « Notre objectif est de proposer des aides complémentaires à celles de la Région qui répondent aux besoins de nos artisans, commerçants et TPE », explique-t-elle.

Valor’Aisne a été la première à s’installer à Urvillers. ©Aletheia Press/ DLP

Promouvoir le territoire

Si des entreprises comme Valor’Aisne, Noreade, Mary ou encore JM Froid ont trouvé place sur la ZAC de l’ Épinette, il existe un réel besoin de communication pour valoriser les terrains disponibles sur le territoire de la communauté de communes.

« Nous sommes en train de recruter un chargé de développement pour dynamiser notre action, nous allons installer des panneaux à proximité et nous travaillons sur une nouvelle plaquette », détaille Brigitte Salingue qui souhaite créer un réseau avec toutes ces entreprises pour resserrer les liens entre les acteurs. 

« Je souhaite que les entreprises aient le réflexe local. Notre rôle c’est de voir comment on peut les aider, leur trouver du business pour développer ce bassin de vie », ajoute celle qui a signé une charte avec Nord France Invest et qui souhaite travailler en partenariat avec les chambres consulaires.