La Bourse de Paris finit en léger repli après la révision du PIB américain

La Bourse de Paris a clôturé en baisse de 0,16% jeudi, à l'issue d'une séance peu agitée, le marché étant toutefois satisfait des signaux...

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT

La Bourse de Paris a clôturé en baisse de 0,16% jeudi, à l'issue d'une séance peu agitée, le marché étant toutefois satisfait des signaux de ralentissement de l'économie américaine.

L'indice vedette CAC 40 a reculé de 12,03 points à 7.571,40 points. Mercredi, la cote parisienne avait déjà connu une séance calme (+0,12%), à l'image de la semaine pour l'indice qui recule de 0,34% depuis lundi.

L'attention des investisseurs s'est tournée vers la croissance du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis au troisième trimestre qui a été révisée en baisse au troisième trimestre, passant de 5,2% en rythme annualisé à 4,9%, ce qui conforte le scénario d'une économie américaine moins allante.

Or, "une croissance faible amplifie le risque de récession, et la solution pour mitiger ce risque est la baisse des taux directeurs des banques centrales", explique Edouard Faure, responsable de la gestion crédit chez Swiss Life AM France.

La publication a ainsi "entraîné un peu de positivisme sur les marchés", toutefois, "après un mois et demi d'euphorie sur les marchés, les bonnes nouvelles sont reçues avec moins d'ampleur", poursuit-il.

Par ailleurs, alors que les marchés anticipent depuis plusieurs semaines déjà les premières baisses des taux de la Fed, qui voudrait voir l'inflation ramenée à 2%, les opérateurs boursiers scruteront la publication vendredi aux Etats-Unis de l'indice d'inflation PCE pour novembre. 

Getlink en baisse

Un mouvement de grève inopiné des salariés de Getlink (-2,32% à 16,43 euros), la société gestionnaire du tunnel sous la Manche, a entraîné la fermeture de l'ouvrage dans lequel plus aucun train ne passe depuis jeudi midi, alors que les premiers départs ont déjà commencé pour les fêtes.

Actionnariat salarié: Stellantis étend son plan aux Etats-Unis

Stellantis (+0,02% à 21,23 euros) va étendre en 2024 son plan d'actionnariat salarié au-delà de la France et de l'Italie, notamment aux Etats-Unis, a annoncé sa direction jeudi.

Le groupe automobile, né en 2021 de la fusion de Peugeot-Citroën (PSA) et Fiat-Chrysler (FCA), a lancé une première opération d'achat d'actions en France et en Italie au mois de novembre.

Casino: des engagements sur l'emploi

Les dirigeants d'Intermarché et d'Auchan, qui doivent racheter la plupart des magasins grand format de Casino, ont "pris des engagements" concernant la préservation de l'emploi auprès du gouvernement, a assuré Bruno Le Maire jeudi, alors que le groupe aux abois avance dans la restructuration de sa dette.

La direction du groupe, qui compte aussi les enseignes Monoprix et Franprix, a indiqué mardi à l'AFP que près de 12.300 emplois sont concernés par un changement d'enseigne dans le cadre du projet de cession de 313 super et hypermarchés.

Le titre Casino a chuté de 6,05% et ne vaut plus que 66 centimes.

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