La Bourse de Paris clôture sa quatrième séance d'affilée en hausse

La Bourse de Paris a clôturé en hausse pour la quatrième fois d'affilée jeudi, les investisseurs restant confiants dans la robustesse de l'économie malgré des hausses de...

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT

La Bourse de Paris a clôturé en hausse pour la quatrième fois d'affilée jeudi, les investisseurs restant confiants dans la robustesse de l'économie malgré des hausses de taux annoncés par les banques centrales.

L'indice vedette CAC 40 a gagné 0,36%, soit 26,41 points et passe le palier des 7.300 points à 7.312,73 points. La veille, il avait gagné 0,98%.

"Le marché est plutôt attentiste et le niveau de volatilité, qui est l'indice de la peur, s'écrase", juge Yann Azuelos, gérant chez Mirabaud.

"L'indice VIX, coté en continu, reflète la volatilité des marchés financiers américains" et dernièrement "il s'établit à un niveau plus vu avant la crise du Covid-19, ce qui montre que le marché est plat", explique l'analyste.

"Le marché accepte que les taux continuent de monter aux Etats-Unis parce que la croissance est robuste", poursuit Yann Azuelos.

Au cours de la séance, les investisseurs ont accueilli la croissance du Produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis. Alors que certains économistes attendaient une croissance à 1,6%, elle a été revue fortement en hausse pour le premier trimestre, à 2% en rythme annualisé, selon la troisième estimation du département du Commerce.

Côté banques centrales, mercredi, le président de la puissante Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, n'a pas écarté la possibilité de hausses de taux "lors de deux réunions successives" à partir de juillet, ce qui repousse encore la perspective du pic des taux directeurs de l'institution.

"Pour autant, cela n'arrête pas le marché, ce qui prouve qu'il est préparé", ajoute Yann Azuelos.

Ailleurs dans l'actualité qui a rythmé la séance, l'inflation en Allemagne est repartie à la hausse en juin, à 6,4% sur un an, compliquant la tâche de la Banque centrale européenne dans sa lutte contre les prix élevés en zone euro.

Vendredi, les données pour la France, la zone euro et les Etats-Unis sont attendues. 

Les actionnaires du groupe de distribution Casino, confronté à un endettement colossal, vont être "massivement dilués" quel que soit le plan de restructuration retenu et la maison mère Rallye "perdra le contrôle" du groupe, a annoncé le groupe mercredi dans un communiqué. 

Rallye a clôturé en forte chute de 50,66%, à 0,75 centime d'euros, le plus bas jamais atteint étant 0,61 centime le 6 juin. 

Casino a abandonné 32,27% à 5,09 euros.

Après avoir touché le fond en 2021, avec huit milliards d'euros de pertes, et repris pied en 2022, Renault a dit jeudi tabler sur une marge opérationnelle d'au moins 7% dès la fin du premier semestre, dont les résultats doivent être publiés le 27 juillet.

A la clôture, Renault a gagné 4,97% à 38,27 euros. Sur le mois, la valeur de son action a déjà augmenté de plus de plus de 22%.

Stellantis a terminé en hausse de 3,44% à 16,01 euros.

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