La Bourse de New York termine en hausse, sur sa lancée

La Bourse de New York a terminé en hausse, lundi, profitant de la bonne dynamique de la semaine précédente malgré une...

La façade du New York Stock Exchange © SPENCER PLATT
La façade du New York Stock Exchange © SPENCER PLATT

La Bourse de New York a terminé en hausse, lundi, profitant de la bonne dynamique de la semaine précédente malgré une séance pauvre en nouvelles marquantes.

Le Dow Jones a glané 0,58%, l'indice Nasdaq a emmagasiné 1,59% et l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,97%.

Nasdaq et S&P 500 ont signé lundi leur huitième gain d'affilée, leur meilleure série cette année.

"La séance d'aujourd'hui est un prolongement de la tendance positive" enclenchée la semaine dernière, a commenté Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.

La place new-yorkaise n'a eu aucun indicateur de premier plan à se mettre sous la dent et n'en aura guère plus dans les jours à venir.

Sur le front des entreprises, elle aura droit à quelques publications du secteur de la distribution, principalement la chaîne de bricolage Lowe's (mardi), l'enseigne de supermarchés Target (mercredi) ou le spécialiste du prêt-à-porter à bas prix TJX (mercredi également).

Les investisseurs attendent aussi l'allocution du président de la banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, vendredi à 14H00 GMT, dans le cadre du symposium de Jackson Hole (Wyoming), qui réunit de nombreux banquiers centraux du monde entier.

"Powell ne dit souvent pas grand-chose" de nouveau à Jackson Hole, prévient Art Hogan, pour qui rien du menu de la semaine "ne devrait être un catalyseur" pour les indices dans un sens ou dans l'autre.

L'analyste souligne néanmoins que les volumes sont faibles, beaucoup d'opérateurs étant encore en congés. La valeur des échanges enregistrée lundi était la plus faible depuis fin novembre.

Dans ce contexte, "il n'en faut pas beaucoup" pour changer l'humeur du marché.

Lundi, Wall Street a aussi été encouragé par une nouvelle détente des taux obligataires. Le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans s'affichait à 3,87%, contre 3,89% vendredi en clôture.

A la cote, le concepteur de semi-conducteurs AMD (+4,52%) a emmené une partie du secteur avec lui avec l'annonce de l'acquisition du spécialiste des serveurs infomatiques et centre de données ZT Systems, pour 4,9 milliards de dollars.

AMD entend ainsi proposer une offre plus complète dans le domaine de l'intelligence artificielle (IA).

Ses concurrents Nvidia (+4,35%) et Intel (+3,11%) ont eux aussi paradé.

D'autres valeurs de l'IA, telles qu'Alphabet (+2,22%) ou la société d'analyse de données Palantir (+1,31%), se sont également signalé.

McDonald's (+3,25%) a profité d'un relèvement d'objectif de cours des analystes de la banque d'investissement Evercore ISI. Ces derniers estiment le géant de la restauration capable de continuer à gagner des parts de marché aux Etats-Unis grâce à une politique de prix bas.

GM s'est apprécié (+0,97%) après que la chaîne CNBC a fait état de plus de 1.000 suppresssions de postes dans ses activités de services et logiciels. Sollicité par l'AFP, le constructeur automobile a confirmé des licenciements dans ces métiers mais n'a pas donné de chiffre.

Estée Lauder a chuté (-2,23%) malgré des résultats supérieurs aux attentes. Les investisseurs ont davantage prêté attention aux prévisions du groupe de cosmétiques, jugées décevantes, ainsi qu'à l'annonce du départ en retraite du directeur général Fabrizio Freda, aux commabdes depuis quinze ans.

Le dirigeant quittera le groupe new-yorkais au terme de l'exercice comptable 2025, soit fin juin 2025.

US Steel (-5,96%) a aussi fini loin dans le rouge alors que le candidat républicain à la présidentielle Donald Trump devait s'engager, lundi, à bloquer l'acquisition de l'aciériste par son concurrent Nippon Steele, selon la version écrite d'un discours qu'il doit prononcer lors d'une réunion publique en Pennsylvanie.

La plateforme de streaming FuboTV a été mise en orbite (+17,65%) après la décision d'une juge fédérale de New York, vendredi, de bloquer la création d'une plateforme de vidéo à la demande dédiée au sport par Disney, Fox et Warner Bros Discovery.

FuboTV avait saisi la justice civile au motif que cette nouvelle alliance était anticoncurrentielle.

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