La BGE du Douaisis forme de futurs chefs d’entreprise

Pour qu’une création ou une reprise d’entreprise soit efficace, il est primordial d’offrir aux porteurs de projet une large palette d’outils et une aide pratique à chaque étape de la vie de leur entreprise. La BGE du Douaisis organise des formations obligatoires pour les futurs dirigeants qu’elle accompagne.

La dernière session de formation s’est déroulée courant juin, l’oral de fin de stage avait lieu le jeudi 23 juin.
La dernière session de formation s’est déroulée courant juin, l’oral de fin de stage avait lieu le jeudi 23 juin.
ACT'Presse

La dernière session de formation s’est déroulée courant juin. L’oral de fin de stage a eu lieu le 23 juin.

Un porteur de projet bien formé a beaucoup plus de chances de mener à bien son idée et de créer ou reprendre une entreprise. C’est en partant de ce constat et en se basant sur les statistiques que la BGE du Douaisis a décidé de former les personnes qu’elle accompagne. «Le taux de pérennité à trois ans est de l’ordre de 82% pour les personnes ayant suivi la formation et qui sont accompagnées par nos services», souligne Karine Iasoni, conseillère du suivi et responsable de formation à la BGE du Douaisis.
Objectif clairement affiché : donner aux porteurs de projet les outils qui leur permettront de mieux gérer leur entreprise et de pouvoir faire face aux différentes situations qu’ils vont rencontrer durant les premières années d’activité.
Chaque année, à raison de trois sessions de formation d’une vingtaine de personnes, des points essentiels de comptabilité, de gestion, de communication ou encore de stratégie commerciale sont abordés. «Les sessions se déroulent sur un mois, nous dispensons 161 heures de formation et balayons l’ensemble des points essentiels de la vie d’une entreprise», poursuit-elle.
À l’issue de cette formation, les porteurs de projet disposent d’une panoplie d’outils qui leur permettront de démarrer leur activité. Une fois qu’ils ont franchi le pas et pendant la première année, ils sont suivis mensuellement par un conseiller de la BGE. Et Karine Iasoni d’ajouter : «Nous sommes là pour apporter un regard extérieur, mettre des points d’alerte et leur éviter ainsi de faire des erreurs.»

Le grand oral. Les différentes sessions de formation se terminent par une présentation orale des projets. «Nous avons remarqué que les futurs chefs d’entreprise n’étaient pas forcément à l’aise à l’oral et qu’ils avaient parfois du mal à présenter leur projet», indique la formatrice.
Pour les aider dans cette démarche, la BGE a décidé d’organiser un jury de fin de formation. Celui-ci, composé d’un banquier, d’un agent Pôle emploi, d’un chargé de développement de la CAD et d’un second de la communauté de communes du Cœur d’Ostrevent, et présidé par Jean-Marc Veron, président du conseil de territoire de la BGE de Douai, pose un regard intéressant sur l’ensemble des projets.
À l’échelle de la région Hauts-de-France, il existe de nombreuses plates-formes d’initiatives locales et des aides qu’il peut être intéressant de solliciter. «L’objectif est de mettre les porteurs de projet en situation, comme s’ils devaient défendre leur projet et obtenir un financement ou un prêt d’honneur.»
Pendant toute la journée, ils passent donc à tour de rôle un grand oral et reçoivent de précieux conseils pour améliorer leur discours et être plus percutants. En procédant de la sorte, la BGE incite aussi les futurs chefs d’entreprise à se constituer un réseau de proximité. «Très souvent, ils gardent le contact, continuent à échanger après la formation, ce qui aboutit généralement à des relations commerciales», conclut Karine Iasoni.