L’hôtel du Parc affiche son potentiel
Depuis le 20 juillet, l’hôtel du Parc (Logis de France) vient d’ouvrir ses portes du côté de la rue du Bois-le-Prêtre à quelques encablures de la place Duroc à Pont-à-Mousson. 16 chambres cosy dans une ancienne maison de famille du début XIXe viennent aujourd’hui renforcer l’offre hotellière mussipontaine. Delphine Lebœuf, la maîtresse des lieux entend en faire également un nouveau lieu pour l’événementiel professionnel et le tourisme d’affaires.
Elle apparaît après un court passage sur un sentier ombragé par des arbres centenaires protecteurs, grands témoins d’une histoire passée. Hormis les quelques véhicules garés sur le parking aménagé (qui va accueillir prochainement quatre bornes de recharge électrique) et le fourgon des artisans locaux s’affairant aux derniers travaux, c’est un mini voyage dans le temps apaisant qui s’opère à la vue de cette bâtisse du début du XIXe siècle (1827 exactement comme l’attestent les inscriptions sur l’une des pierres basses de la bâtisse). Le lierre court savamment sur la façade de pierre de taille apportant un cachet certain à l’endroit et invitant à pénétrer ses murs. Bienvenue à l’hôtel du Parc du côté du 81 rue du Bois-le-Prêtre à Pont-à-Mousson. Depuis le 20 juillet, cette ancienne maison de famille bourgeoise vient d’ouvrir ses portes. Aux commandes : Delphine Lebœuf. Il y a un an elle la rachète avec son compagnon, l’expert-comptable Stéphane Pizelle. «Au départ, nous avions le projet de faire des chambres d’hôtes mais le potentiel est tellement important que nous avons décidé d’en faire un hôtel», assure la nouvelle propriétaire. Investissement minimum annoncé : 1 M€.
Palier un déficit hôtelier
«Tout est parti d’un constat, il y a un déficit en termes d’accueil hôtelier sur Pont-à-Mousson. Nous pouvons aujourd’hui proposer une alternative bienvenue», assure cette ancienne commerçante mussipontaine. Estampillé Logis de France, «car ils nous apportent la force de leur logistique et l’image de la marque», l’établissement propose 16 chambres réparties sur trois niveaux de 10 à 20 m², des suites jusqu’à 35 m² et des chambres familiales avec mezzanine, le tout dans un cadre cosy où chaque chambre affiche sa personnalité. Au rez-de-chaussée à côté du lobby, la salle de restauration aborde des vitraux esthétiques donnant le cachet de l’établissement tout comme l’escalier menant aux différents étages des chambres. «Il ressort quelque chose de ces murs et le plus surprenant et ce calme apaisant et nous sommes en plein cœur de Pont-à-Mousson», partage la nouvelle maîtresse des lieux. La place Duroc n’est qu’à quelques encablures et l’ancienne maison familiale est située juste à proximité de la Véloroute 50. «Pendant cet été, nous accueillons des touristes de passage. Dès les premiers jours, ils étaient présents.» La période estivale s’affiche comme un test pour l’accueil du tourisme de loisirs à la découverte de la région. Les autres périodes de l’année, l’activité sera également centrée sur l’accueil des touristes d’affaires, des professionnels en déplacement, des congressistes et l’organisation d’événementiel professionnel. Le parc classé de près de 2 500 m² et la salle de séminaire s’affichent comme les moteurs de cette activité à venir. Un spa est également en cours de finalisation et devrait être opérationnel dans les jours prochains. Du côté des dépendances adjacentes, Delphine Lebœuf a pour projet «d’accueillir l’an prochain des professionnels de soins pour compléter l’offre.» Une offre et un développement à construire aujourd’hui.
Tourisme d’affaires et événementiel professionnel
Salle de séminaire, un espace restauration important, un cadre cosy et apaisant, l’hôtel du Parc de Pont-à-Mousson affiche ses atouts pour proposer une offre en matière d’accueil de touristes d’affaires et d’événementiel professionnel. C’est l’un des développements affichés par Delphine Lebœuf, la nouvelle propriétaire des lieux. Un complément d’offre certain par rapport à l’Abbaye des Prémontrés adjacente.