Boulogne-sur-Mer : l’Embarcadère prêt à accueillir les plus grands artistes

Le 6 septembre a été marqué par l’inauguration de l’Embarcadère à Boulogne-sur-Mer. Un palais des spectacles et des congrès flambant neuf de la communauté d’Agglomération du Boulonnais (CAB). «Cet édifice constitue, avec le théâtre et le complexe cinématographique, un autre acte fort et fondateur. Nous sommes heureux d’offrir aux Boulonnais une succession de rendez-vous culturels. Nous comblons véritablement un besoin pour l’ensemble du territoire boulonnais», a déclaré Frédéric Cuvillier, maire de la commune

Situé sur le site de l’Eperon, au cœur du port de la cité boulonnaise, le bâtiment de 3 200 m² a été conçu pour offrir un maximum de modularité et confort. La salle la plus vaste possède une capacité de 3 000 places assises et debout et une seconde plus réduite de 400 personnes debout et 200 assises. 

Par ailleurs, un bar et un foyer seront à disposition des usagers. Bertrand Gaume, préfet des Hauts-de-France, a salué «le choix judicieux de l’édifice en cœur de ville. C’est, de plus, une reconquête du front de mer. Il y a une transformation en profondeur au sein de la ville boulonnaise et avec le changement climatique cette dernière a tout à gagner sur le plan du tourisme». 

Sur l’itinéraire des tournées nationales

L’équipement vient combler un manque criant constaté sur le territoire. «Les artistes, tout comme les sportifs, ont le droit d’évoluer dans des espaces adéquats. C’est désormais fini de se produire dans des salles rudimentaires», s’est réjoui le maire de Boulogne-sur-Mer. Et l’élu d’illustrer ses propos en détaillant des conditions peu enviables pour les artistes s’étant produits jusqu’ici, comme La Grande Sophie. «Ils étaient perturbés par le cri des mouettes ou les concerts étaient gâchés avec le bruit de la pluie sur le plafond PVC de l’ancienne salle omnisports. Désormais, il y aura véritablement un respect du public et des artistes. L’Embarcadère, grâce à son extrême qualité, va s’inscrire sur la carte nationale des tournée». 

Pour construire ce bâtiment, il aura fallu un an de chantier et un investissement de 16 millions d’euros, cofinancé par l’Etat, le Département, la Région et l’Union européenne. Un engagement d’importance pour la ville et la CAB, qui souhaitent donner un nouvel élan à la culture sur le territoire. «Nous avons pallié les manquements du privé qui a montré ses défaillances ces dernières années, a tenu à souligner Frédéric Cuvillier. De notre côté, notre volontarisme communautaire n’a jamais failli, nous en voyons aujourd’hui le résultat». 

Par Aletheia Press