L’artisanat 2.0 s'invite dans la mode

En moyenne, 266 couches de plastique végétal en amidon de maïs sont nécessaires à la réalisation du talon.
En moyenne, 266 couches de plastique végétal en amidon de maïs sont nécessaires à la réalisation du talon.

Rayé, à strass, rouge, à initiales… l’impression 3D s’invite dans le monde de la chaussure et c’est en région que le projet a vu le jour grâce au partenariat entre la PME lilloise Unistudio et Eram. A l’initiative de l’appel à projet « New Shopping Experience » lancé par le PICOM (Pôle de Compétitivité des Industries du Commerce) de Lille – dont les réalisations sont exposées chaque année sur le salon #conext –, cette personnalisation de talons est possible à Lille et Paris depuis le week-end du 10 décembre. A partir d’un modèle de base, la cliente peut choisir la largeur du talon, sa couleur et son motif, soit une palette de 450 combinaisons possibles. Une heure après, elle récupère sa paire de chaussures personnalisée. « La coque du talon est créée via une imprimante 3D puis assemblée sur la base du talon déjà existant» explique Tiphaine Chateigner, reponsable cross canal et innovation chez Eram. L’enseigne n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai en termes de collaboration avec des entreprises régionales puisqu’un projet de chaussure connectée avec Phoceis est aussi dans les starting-block, avec un objectif de commercialisation fixé à 2017.

 

D.R.

En moyenne, 266 couches de plastique végétal en amidon de maïs sont nécessaires à la réalisation du talon.