L’agglomération entre aides aux entreprises et travaux d’ampleur

 

Le Calaisis espère. C’est un peu tout ce qu’il lui reste pour l’année 2013. Avec les annonces successives de plans sociaux dans l’industrie (Calaire, LKI), les annonces des édiles de l’agglomération calaisienne ont des airs de rattrapage, notamment concernant les deux dispositifs d’aide aux entreprises mis en place ces dernières années (deux fonds dédiés à l’artisanat et à l’innovation). Le premier a été sollicité par la SAEE, spécialisée dans la création et la gestion d’espaces verts, qui se voit octroyer une avance remboursable à taux zéro de 40 000 euros pour un programme «innovant en termes de développement durable» : des opérations de pastoralisme à travers des espaces dédiés à l’écopâturage avec des agneaux en ville pour tondre les pelouses… Le Calaisis cherche aussi à soutenir des projets plus conséquents : avec Alcatel Submarine Network, l’Agglomération souhaite consolider les projets de la direction qui développe un process de récupération des câbles sous-marins en fin de vie. Ainsi, 500 000 euros serviront d’avance remboursable sous forme de prêt à taux zéro, avec un calendrier qui laisseront respirer une année le débiteur. En 2013, plus de 800 000 euros auront été prêtés (Meccano, Schaeffler et Tioxide), le fonds s’alimentant au fil des remboursements.

Des opérations de soutien et un vaste chantier souterrain. Ces actions n’empêchent pas l’Agglomération de se lancer dans des projets de plus longue haleine : avec son demi-siècle d’existence, la zone d’activités industrielles des Dunes dispose d’un réseau de VRD obsolète. «Il n’a jamais été changé et quasiment pas rénové», indique le directeur général des services, Bernard Devaux. Les travaux de requalification des rues et de leur réseau ont commencé cette année. Pour l’ensemble du réseau, l’Agglomération a estimé l’investissement à 17 millions d’euros. Des acquisitions foncières ont également commencé. Le conseil communautaire du 21 novembre dernier a voté son plan local de l’habitat un an après que les édiles se soient divisés sur les possibilités de construire ici ou là. «Les rapports de construction seront de 70/30% Ville/Scot dans le Schéma de cohérence territoriale, et de 60/40% Ville/Agglomération», a indiqué Philippe Blet, président de Cap Calaisis.