L’art d’éco-communiquer pour l’entreprise locale
Les entreprises de Meurthe-et-Moselle n’échappent pas au phénomène. L’heure n’est plus à la communication pure et dure poussant à une hyper consommation, mais à l’éco-communication, appelant à davantage de rationalité, voire de frugalisme. La quête de sens et la question primordiale de l’environnement qui traversent tous les courants de la société rebattent les actes du process par lequel une entreprise se promeut. Matières recyclées, compostables... Mot d’ordre : on met de l’éthique et de l’écologique dans ses objets publicitaires.
La question du développement durable est devenue
incontournable. Dans le domaine de la communication, tout particulièrement dans
celle par l’objet, de nombreux changements bousculent les codes établis.
Qu’est-ce qu’éco-communiquer ? Certainement pas un effet de niche
opportuniste, une mode éphémère. Plus exactement, un positionnement stratégique
et engagé pour l’entreprise, valorisant son image de marque, développant sa
politique de développement durable en interne, réduisant ses coûts de
réalisation, encourageant l’audace, la créativité, l’innovation chez ses
collaborateurs. Le citoyen - et le futur salarié - de l’entreprise est de plus
en plus conscient et pointilleux face aux enjeux environnementaux et éthiques.
C’est le cas en particulier de la jeune génération. Elle ne conçoit plus une
collaboration professionnelle sans un engagement sociétal et écologique marqué
et à impact fort de son employeur. Lequel devra transmettre des messages authentiques
et respectueux, opter pour des choix de supports et procédés éco-conçus. En
pratique, le basculement vers un marketing vert répond à une méthodologie
mûrement travaillée et réfléchie en amont. Éco-communiquer peut sembler
élémentaire. Ce ne l’est pas. Le virage vers une communication environnementale
inclus une implication de tous les composants de l’entreprise jusqu’au client
final. Un ensemble bancal en la matière risquerait de taxer l’entreprise de
«greenwashning». Sous ce terme anglophone se dessine un procédé marketing
utilisé dans le but de se donner, à tort, une image écologique et responsable.
En somme, un paravent factice et insincère, qui, à coup sûr, reviendrait en
boomerang. Dès lors, dès que le dirigeant impulse la volonté de l’entreprise de
communiquer au travers d’objets publicitaires écoresponsables et active ce
levier chargé de sens, il n’y a plus de retour en arrière envisageable. La
démarche est aussi bien valable pour le grand groupe que pour la PME, la TPE ou
l’artisan.
L’entreprise, ambassadrice verte
Ici, l’objet en question devient l’exemple à suivre. Il perd son traditionnel aspect usuel et banal, pour devenir plus attractif. Un peu comme une bouteille à la mer, il véhicule un message, une symbolique forte. Pour fédérer autour de valeurs sociales et environnementales, pour dynamiser une image, pour sensibiliser aux bonnes pratiques, pour concrétiser le concept de l’entreprise écocitoyenne et exemplaire pour ses pairs et la planète, l’objet devient pour elle son atout vert. Un relais de réflexion ludique autour de l’écologie. Plus que jamais, l’entreprise se situe au centre des problématiques sociétales. Elle en est un formidable vecteur d’expérimentations. Il n’est pas rare de voir des salariés se mobiliser dans leur quotidien de travail pour multiplier les gestes écoresponsables : installation de nichoirs à oiseaux, tri sélectif, bureaux reverdis… La philosophie est de la même veine quant à la communication de l’entreprise. L’objet écologique en 2022, c’est un porte-clé en bois, un gobelet ou un mug en bambou, un sac shopping en coton bio, un stylo bille en paille de blé, un tee-shirt ou commémoratif certifié Écocert, une papeterie en pierre naturelle, des goodies en matières recyclables… La liste est infinie de ces objets originaux et ingénieux qui séduiront partenaires et clients. Cette communication verte est bonne pour l’image de l’entreprise… et pour la santé de notre vieille Terre. Face aux urgences environnementales et climatiques, être sensibilisé, c’est bien. Agir, c’est mieux. Cela commence dès la porte franchie de son lieu de travail et s’essaime à l’envi…