Jean-Luc Gardien, nouveau président Hauts-de-France de l'Union nationale des entreprises du paysage (Unep)

Jean-Luc Gardien s’est engagé au service de la profession dès 2012 au sein de la commission sociale nationale de l’Unep dont il prend la présidence en 2016. Dans le cadre de ce mandat, il devient un interlocuteur précieux dans les négociations paritaires avec les partenaires sociaux du secteur du paysage. Il est notamment à l’origine de l’accord sur les petits déplacements, qui constitue une avancée sociale majeure pour l’ensemble de la profession.

Parallèlement à ses missions nationales, Jean-Luc Gardien intègre le bureau régional et représente la région au conseil d’administration de l’Unep dès 2014. Il est élu président départemental de l’Oise de 2015 à 2017, puis vice-président régional en 2020, poste qu’il occupe jusqu’à son élection en tant que président de l’Unep Hauts-de-France.

Valoriser les entreprises du paysage et leurs prestations

Élu pour une durée de trois ans (2021-2024), Jean-Luc Gardien souhaite inscrire son mandat dans la continuité de la dynamique engagée par son prédécesseur.

Son projet phare est de valoriser les entreprises du paysage et leurs prestations en fédérant les acteurs de la filière du végétal (pépiniéristes, horticulteurs, paysagistes concepteurs, responsables d’espaces nature en ville, etc.) dans le développement des projets d’aménagements paysagers, qu’ils soient publics ou privés.

La promotion des métiers du paysage pour attirer de nouveaux talents dans les entreprises et les centres de formation, la lutte contre le travail illégal et le développement de la capacité d’influence de l’Unep auprès des institutions régionales sont également au cœur de son action. Comme il l’affirme avec conviction, «depuis le début de la crise, les Français ont un besoin grandissant de contact avec la nature. Les entreprises du paysage ont toutes les compétences et le 'savoir-vert' pour répondre aux enjeux de société actuels : les bienfaits du végétal sur la santé, le lien social, la biodiversité, le climat ou encore l’attractivité des territoires ne sont plus à démontrer. Nos entreprises sont plus que jamais d’utilité publique».

Un parcours professionnel varié

Le nouveau président est un exemple intéressant d’une reconversion professionnelle réussie dans le secteur du paysage.

De formation financière, diplômé d’études supérieures comptables et financières à l’Institut catholique de Lille en 1986, Jean-Luc Gardien a évolué pendant plus de vingt ans dans la distribution automobile, exerçant diverses fonctions dans l’encadrement et la direction de filiales automobiles.

Poussé par l’envie d’entreprendre et attiré depuis toujours par le végétal, il décide de se reconvertir dans le domaine du paysage en reprenant en 2010 l’entreprise Compiègne paysage à Compiègne, orientée à l’époque essentiellement vers les marchés publics, avec neuf salariés. Il se formera progressivement au métier pendant plusieurs années grâce à l’accompagnement de son prédécesseur.

Depuis, le repreneur développe l’entreprise en diversifiant sa clientèle et ses activités, tout en privilégiant la formation, la sécurité et le bien-être au travail. Aujourd’hui, dix-sept collaborateurs, dont deux apprentis, travaillent à ses côtés.