Jagger & Lewis lance la commercialisation de son collier connecté
Se servir du potentiel de l’objet connecté pour contribuer au bien-être de l’animal : c’est autour de ce projet que l’équipe de Jagger & Lewis a imaginé un collier intelligent pour comprendre les comportements quotidiens du chien et alerter le propriétaire en cas de problème.
2017, «l’année du lancement». Levée de fonds, ouverture d’un bureau à San Francisco et commercialisation du produit : l’heure de vérité pour Jagger & Lewis, créée en juin 2015 par Alexandre Delille et ses associés. Vétérinaire, ingénieur, community manager, l’équipe d’une quinzaine de salariés – installés à EuraTechnologies – a imaginé un objet connecté aux multiples facettes : les maîtres doivent renseigner l’âge, la race, le poids… et le collier détecte un changement d’attitude ou des troubles comportementaux. Alexandre Delille n’en est pas à sa première création : «J’ai d’abord créé une agence digitale, puis j’ai eu besoin de repartir dans l’innovation et d’imaginer quelque chose autour du bien-être du chien, car j’avais été confronté à un problème avec mon animal. En mai 2014, je suis parti faire un MBA à Stanford avec EuraTechnologies.» De cette expérience naît l’idée du collier Jagger & Lewis, disponible en précommande depuis fin janvier sur la plate-forme de financement et de partage KickStarter au prix de 119 euros et, à terme, chez les vétérinaires, les distributeurs et retailers au prix de 229 euros. «Nous ne voulons pas que l’outil dise simplement combien de temps le chien a couru, mais qu’il décèle des comportements anormaux. Le but n’est pas de créer une concurrence avec les vétérinaires, mais de créer une connexion entre le vétérinaire, le chien et nous», précise Alexandre Delille. Courant février, la production des colliers sera lancée, avec un objectif de 12 000 pièces vendues la première année. «Cet objet connecté peut se dupliquer sur de nombreux univers», poursuit le cofondateur. À suivre donc…