Israël-Hamas: des familles d'otages reçues à l'Assemblée nationale
Une dizaine de familles d'otages franco-israéliens détenus par le mouvement palestinien Hamas ont été reçues mardi à l'Assemblée nationale par plusieurs élus et par sa présidente Yaël Braun-Pivet, qui a exprimé sa solidarité "vis-à-vis...
Une dizaine de familles d'otages franco-israéliens détenus par le mouvement palestinien Hamas ont été reçues mardi à l'Assemblée nationale par plusieurs élus et par sa présidente Yaël Braun-Pivet, qui a exprimé sa solidarité "vis-à-vis des victimes, d'Israël et des familles".
"Le peuple français doit s'associer à la douleur de ces familles, qu'elles soient françaises ou israéliennes, parce qu'elles ont vécu le pire et continuent de le vivre", a affirmé la présidente devant les familles des otages accueillies à la Questure par le président du parti LR Eric Ciotti.
"Nous devons évidemment être à leurs côtés et demander inlassablement la libération de l'entièreté des otages", a-t-elle ajouté au terme de la réunion à laquelle ont participé plusieurs élus, dont Olivier Marleix (LR), Mathieu Lefèvre (Renaissance), Julien Odoul (RN) ou encore Jérôme Guedj (PS).
Pour sa part, M. Ciotti a assuré aux familles qu'il "mesurait leur douleur, leur épreuve et leur angoisse" et appelé "les démocraties à se lever" face à ce qu'il a dénoncé comme un "crime contre l'humanité".
"Nous avons besoin de votre aide", a affirmé Ayelet Sella, dont sept membres de la famille sont portés disparus.
"Il faut tout faire pour libérer immédiatement les otages", a demandé l'ancienne députée travailliste de la Knesset Emilie Moatti.
Dans l'hémicycle, l'ensemble des députés, debout, ont ensuite applaudi les familles des otages, présentes en tribune lors de la séance des questions au gouvernement. "Nous sommes à leurs côtés", a dit Mme Braun-Pivet (Renaissance).
Adva Gutman, dont la soeur est portée disparue, a ensuite lancé un appel lors d'une conférence de presse à l'Hôtel de ville: "Nous attendons du gouvernement français qu'il nous soutienne, nous aide et qu'il fasse pression sur les pays qui soutiennent le Hamas tels que le Qatar, la Turquie ou l’Iran".
Amit Becher, président du Barreau israélien, a lui plaidé pour "geler les avoirs des leaders du Hamas" et pour "des sanctions économiques de l’UE contre les pays qui abritent des leaders du Hamas. cela doit être fait maintenant", a-til dit.
La guerre entre Israël et le Hamas, entrée dans son 25e jour mardi, a été déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien depuis la bande de Gaza qui a fait plus de 1.400 victimes israéliennes, essentiellement des civils, selon les autorités.
En représailles, l'armée israélienne bombarde sans relâche ce territoire, contrôlé par le Hamas depuis 2007, où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens. Depuis plusieurs jours, elle y conduit également des opérations terrestres. Plus de 8.300 personnes, essentiellement des civils, y ont été tuées depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas.
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