Innosprint aide les entrepreneurs à concrétiser leur projet
Huit entrepreneurs sont actuellement accompagnés par l’association Faubourg numérique basée à Saint-Quentin pour structurer leur projet numérique, trouver les financements et les marchés dans le cadre du programme Innosprint.
Un an après la première rencontre initiée par la Maison de
l’emploi et de la formation du Pays chaunois qui a lancé la dynamique
entrepreneuriale sur le territoire, les partenaires engagés dans la démarche,
chefs d’entreprises, Faubourg numérique, lycées publics de Chauny et communauté
d’agglomération Chauny-Tergnier-La Fère se sont retrouvés fin juin pour un
temps de restitution. La démarche a depuis évolué de manière très positive,
notamment avec la création du programme Innosprint.
Une dotation pour faire levier
Vincent Demortier, cofondateur de l’association Faubourg numérique a exposé le dispositif Innosprint : il permet aujourd’hui aux chefs d’entreprise ayant une idée d’objet connecté d’être accompagnés dans la structuration du projet mais aussi dans la recherche de financement. « Nous avons beaucoup progressé dans le mécanisme d’accompagnement pour mieux répondre aux besoins des porteurs de projets. Une des évolutions depuis l’an dernier, c’est la dotation de 35 000 euros injectée par la communauté d’agglomération du Saint-Quentinois dans ce programme. Cet argent sera investi dans la dizaine de projets retenus pour faire levier et donner accès aux autres sources de financement », a détaillé ce dernier.
Créer une émulation
« C’est super d’avoir une idée mais encore fautil savoir en parler, communiquer », a poursuivi Vincent Demortier en invitant quatre chefs d’entreprises dont le projet a été retenu dans le programme Innosprint à venir témoigner. Tour à tour, ils se sont exprimés sur le pitch de trois minutes imposé lors du passage devant le jury de sélection. Face à la vidéo très pro des jeunes créateurs de la start-up Happy trip pro, Jean-Louis Moussy, gérant de la société SPM (Sablage peinture métaux), ne pensait avoir aucune chance. Le jury a pourtant retenu son idée : intégrer le numérique dans l’activité de la société, le traitement de surface. Louis-Michel Connen avait dans l’idée d’introduire de la technologie dans son activité de protection contre les nuisibles : « C’est une activité très manuelle, basée beaucoup sur l’observation. La nouvelle réglementation vient accélérer la nécessité pour nous de gagner du temps dans ce système de contrôle si l’on veut conserver des prix raisonnables. » D’où le partenariat noué avec les lycées publics de Chauny qui permet de mobiliser les compétences des jeunes en formation sur les projets et de passer rapidement au stade de l’expérimentation par la réalisation de prototypes.