Ineat conseil amorce son développement à l’international
Classé 2e au Palmarès Nord-Picardie l’an dernier, le spécialiste lillois de la gestion de flux d’information, qui voit son activité tirée par les développements de sites web et d’applications mobiles, est à nouveau candidat : il vise la 1re place !
Que devient Ineat conseil un an après sa performance au Fast 50 de Deloitte ? Aujourd’hui, la SSII d’EuraTechnologies emploie 115 salariés et devrait achever l’année 2012 avec un chiffre d’affaires de 8,5 millions d’euros, soit environ 21% de croissance par rapport à 2011. Ineat conseil était arrivé 2e au palmarès des entreprises à plus forte croissance économique du cabinet de conseil et d’audit Deloitte pour la zone Nord-Picardie. En tête pour les entreprises du secteur «logiciels et services informatiques» qui, en 2011, avaient représenté à elles seules 56% des candidates. La SSII lilloise qui employait alors une centaine de salariés avait cumulé sur les cinq dernières années une croissance de 1 077%. La PME ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Candidate à nouveau au Deloitte Technology Fast 50, Ineat conseil espère mieux faire : «nous visons la première place», plaisante Yves Delnatte, cofondateur et dirigeant d’Ineat conseil.
Si la PME lilloise caresse l’espoir de remporter le 1er prix c’est peut-être pour amplifier les retombées consécutives à son classement de 2011. «Nous avons gagné en notoriété en région, affirme Yves Delnatte, une reconnaissance de certains grands comptes par rapport au prix. Nous avons fait figurer le logo de cette distinction sur nos communiqués de presse pour bien faire savoir que nous avons fini 2e au palmarès. Ce qui a renforcé notre crédibilité.» L’an dernier, Ineat conseil a pris pied en Belgique en y créant Ineat Belux, filiale implantée à Bruxelles. «Notre premier pas à l’international», affirme Yves Delnatte. Hors des frontières nationales, le 2e prix remporté l’an dernier s’est révélé aussi utile. «Nous nous sommes rendu compte que le Deloitte Technology Fast 50 avait de l’importance également en Belgique et y est très médiatisé.» L’international, qui représente 3% de son chiffre d’affaires, pourrait permettre à la SSII lilloise de progresser avec la création de cette filiale.
L’activité d’Ineat conseil se répartit à parts égales à environ 33% sur ses trois métiers : le développement de sites web et d’applications, la gestion électronique de documents et l’informatique décisionnelle. Dans ce contexte généralisé de ralentissement de l’activité c’est le développement de sites qui a le vent en poupe. La part de cette activité progresse et devrait atteindre 50% de l’ensemble de l’activité. «Nous continuons d’investir pour répondre aux besoins de nos clients», assure le dirigeant d’Ineat conseil.