Industrie
Garnier-Thiébaut, symbole de la fierté des Vosges
En grande difficulté il y a 20 ans, Garnier-Thiébaut a survécu en attaquant le marché haut de gamme du linge de maison grand public et de l’hôtellerie-restauration. L’entreprise de Gérardmer est aujourd’hui le symbole du renouveau d’une filière textile vosgienne qui, par l’innovation, la qualité et un positionnement sur des marchés de niche, tire son épingle du jeu. Elle réalise aujourd’hui 30 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 60 % dans l’hôtellerie-restauration. La force de Garnier-Thiébaut est sa capacité à personnaliser le produit et répondre au quotidien aux diverses et exigeantes demandes de ses clients.
Entreprise
Berthold, nouveau PDG et des projets ambitieux
L’entreprise Berthold basée à Dieue-sur- Meuse, dispose depuis le 27 mars dernier, d’un nouveau PDG en la personne de Pascal Ribolzi succédant à François Weitz parti à la retraite le 31 mars dernier et qui était dans la société depuis 1992. L’entreprise pèse lourd : 280 salariés et 50 millions d’euros de chiffre d’affaires. Avec une activité sur la France entière et les DOM-TOM pour la construction métallique et sur le quart Nord-Est pour le génie civil. Pour 2015, l’entreprise va continuer à développer le bâtiment et s’intéresser aux centres aquatiques dans le Nord-Est. Un autre axe va être redéveloppé, c’est celui de l’export au niveau métal. Il y a actuellement 5 000 tonnes de charpente métallique qui sont fabriquées à Dieue tous les ans. Des exportations qui pourraient se faire en direction de l’Afrique.
Diplomatie
Visite de l’ambassadeur du Maroc dans les Vosges
Christian Poncelet, président du Conseil général des Vosges et sénateur des Vosges, accueillera le jeudi 8 mai, l’ambassadeur du Royaume du Maroc, son excellence Monsieur Chakib Benmoussa. Ils participeront ensemble à 15h30 à la bibliothèque municipale de Saulxures-sur-Moselotte à l’inauguration de l’exposition «Les Goums Marocains 1939-1945», une autre histoire de la Libération de la France. Ensuite à 17 heures, ils se rendront à Bassesur-le-Rupt au monument aux Morts des Goums Marocains au Lieu-dit «La Croix des Moinats à l’occasion de la Cérémonie du Souvenir.
Innovation
Erla Technologies gère le carburant des pros
L’entreprise Erla Technologies située à Saint-Maurice-sur-Moselle, s’est fait une spécialité d’automates et de logiciels de gestion, de géolocalisation ou de reconnaissance des véhicules. Ses clients peuvent ainsi maîtriser le coût de leur consommation de produits pétroliers en disposant de leurs propres installations de stockage, de distribution et de gestion. La firme, qui a son propre bureau d’études, élabore et réalise des dispositifs dont elle assure l’installation, la maintenance et la supervision. L’entreprise vosgienne qui emploie quatorze salariés compte parmi ses clients : Renault, la RATP, Transalliance, Transdev, le CERN, Migros, Infrabel, Veolia ou la Compagnie générale de navigation sur le lac Léman. Aujourd’hui, Erla Technologies réalise près de 45 % de son activité à l’exportation et participe à la réalisation d’infrastructures clefs en main pour le ravitaillement des locomotives Diesel d’un réseau ferroviaire en construction au Moyen-Orient.
Débat
Un amendement au Sénat scandalise les antinucléaires
Depuis le vote au sénat du 18 avril, les antinucléaires dénonce l’amendement de la loi Macron qui menace selon eux le débat démocratique sur un projet controversé d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure, baptisé Cigéo. Selon ces derniers, ce projet n’est ni transparent ni démocratique. L’amendement en question, déposé par le sénateur UMP de la Meuse Gérard Longuet, fixe à 2017 le dépôt de la demande d’autorisation de création de Cigéo, valide la proposition de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) de débuter le projet par une «phase industrielle pilote», prévue à l’horizon 2025, et définit la notion de «réversibilité» du stockage de déchets nucléaires en couche géologique profonde. Cependant rien n’est encore acté puisque pour être définitivement ajoutées au projet de loi, les propositions du Sénat devront passer par une commission mixte paritaire. Si un consensus n’est pas trouvé entre les deux chambres, le dernier mot doit revenir à l’Assemblée nationale.
Environnement
Les louvetiers meusiens prennent du galon
Placés sous l’autorité du ministère de l’Écologie, les lieutenants de Louveterie (1 600 en France) sont des collaborateurs bénévoles de l’administration, qui agissent dans le cadre d’un arrêté municipal ou préfectoral. Dans la Meuse, ils sont 16 à avoir paraphé leur charte. Ceux-ci participent, en majorité de nuit, à la régulation des espèces qui causent des dégâts, acteurs privilégiés de la gestion de la faune sauvage, de la biodiversité et des habitats. En 2014, ils ont été de plus en plus sollicités, par les maires notamment, pour contrer les espèces envahissantes telles que les cormorans, ragondins, ratons laveurs, corvidés, castors, rats musqués, blaireaux et même… chiens errants. En cinq ans, leurs missions avaient été multipliées par trois : 2 522 effectuées pour 201 697 km parcourus et 11 900 heures sur le terrain. En 2015, leur niveau d’activité se poursuivra à la hausse.