In’Bô Le style en bois !

In’Bô Le style en bois !

Le fabricant de lunettes, skateboards et vélos en bois, In’bô, situé à Les Voivres, compte produire toujours davantage à travers un large réseau de distribution en france et hors de nos frontières. Dirigée par trois diplômés de l’Ecole Nationale Supérieure des Technologies et Industries du Bois (ENSTIB) d’Epinal, l’entreprise vosgienne s’est fixée un objectif ambitieux à l’horizon 2020 avec un chiffre d’affaires de 1,3 million d’euros et une quinzaine de salariés.

Après trois années en couveuse d’entreprises Pacelor, In’Bô vole depuis de ses propres ailes. «Nous avons déposé les statuts d’une SARL pour poursuivre l’aventure» souligne Antoine Cochennec, l’un des trois cogérants. Installés dans leur atelier de 300 m², nos trois compères ont vu leur activité décoller grâce à leur produit phare, les lunettes «dandy cool», 100 % en bois. «Nous produisons pratiquement tout manuellement à partir de bois locaux et après nous nous reposons sur une centaine de boutiques indépendantes réparties dans toute la France» explique Antoine Cochennec.

TOUJOURS PLUS DE LUNETTES EN BOIS

Représentant 80 % de leur chiffre d’affaires, In’Bô espère commercialiser 3 800 lunettes en 2017 et 4 500 en 2018. Pour y arriver, celle-ci a étoffé sa gamme de six modèles et procédé à des gains de productivité en s’appuyant sur de la sous-traitance. «Le marché de l’optique est en plein boom, il est crucial pour nous de saisir cette opportunité pour gagner des parts de marché.» En parallèle, la société poursuit le développement de leur second produit, les skateboards conçus en associant hêtre, fibres de lin et de carbone, 300 planches ont été vendues cette année. Générant 5 à 10 % de leur chiffre d’affaires, le vélo en bambou quant à lui est destiné exclusivement à des professionnels ou à des amateurs confirmés. Aujourd’hui, In’Bô espère booster ses ventes grâce à ses produits made in Vosges et au développement de sa communication. «Nous sommes pré- sents dans de nombreux salons à Paris, en Allemagne, ceux-ci doivent nous ouvrir des portes sur les marchés hollandais et suisse» conclut Antoine Cochennec.