Heineken investit 5,5 millions d’euros à Mons-en-Barœul

C’est le plus important des trois sites français du groupe : la brasserie de Mons-en-Barœul, avec ses 12 hectares, ses 306 salariés et ses 3,5 millions d’hectolitres produits chaque année, est aussi une des plus modernes. Le site est le premier à être équipé de la ligne de conditionnement The Blade.

La ligne de conditionnement The Blade a permis la création de dix emplois.
La ligne de conditionnement The Blade a permis la création de dix emplois.

Il y a un an et demi, le président du groupe, Pascal Sabrié, annonçait l’investissement dans une nouvelle ligne de conditionnement de fûts, devenu aujourd’hui réalité sur le site de Mons-en-Barœul. D’un montant de 5,5 millions d’euros, cette innovation s’adresse principalement au milieu des CHR (cafés, hôtels et restaurants) et à la consommation hors domicile. Avec des fûts de 8 litres – pour neuf références actuellement –, cette machine compacte, dotée d’une technologie brevetée, offre une plus grande rotation de l’offre à la pression sans ajout de gaz ni sanitation, tout en simplifiant ses conditions d’installation. «Le marché de la bière1 connaît une belle croissance depuis six ans, et pour 2018, on table sur 4,5 à 5%», détaille Pascal Sabrié. Le groupe, qui investit plus de 10% de son chiffre d’affaires dans l’innovation, a d’abord fait fabriquer ces nouveaux fûts en Europe et a déjà vendu 12 700 machines en France. Le site de Mons-en-Barœul conditionne désormais l’ensemble des fûts à destination du marché français. Une dizaine de salariés ont été recrutés pour ce projet, après 15 mois de recherche et d’expertise.

270 fûts par heure

Opérationnelle depuis avril 2018, la ligne The Blade permet l’enfûtage de bières à une cadence de 270 fûts par heure, pour une capacité annuelle de 65 000 hectolitres (soit plus de 800 000 fûts par an). Pour l’instant, sept des neuf références sont conditionnées à Mons. Près de 300 salariés travaillent sur ce site, en faisant la plus importante brasserie de France avec 40% de l’emploi brassicole régional. Et 146 références produites. Dirigé depuis février 2019 par Antoine Clément, la brasserie monsoise existe depuis 1921, et a vu sa production augmenter de 75% en dix ans. Depuis 2010, 73 millions d’euros y ont été investis et, en 2019, 11 millions d’euros sont prévus pour la rénovation et l’amélioration de l’appareil de production.

1. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération

Le groupe Heineken en chiffres :

  • 2e mondial

  • 1er européen

  • 1re marque de bière en France

  • 170 brasseries

  • 80 000 collaborateurs

En France : 78 sites, 3 brasseries (Schiltigheim,  Marseille et Mons-en-Barœul)