Conjoncture
Hauts-de-France : un marché immobilier dynamique tiré par Amiens
La troisième édition du Baromètre immobilier Guy Hocquet est sortie courant octobre. Un décryptage qui met en exergue les grandes tendances en Hauts-de-France et les comportements des vendeurs et acquéreurs sur le marché de l’immobilier ancien en 2022. L’occasion également de se faire une idée précise des perspectives pour les prochains mois…
Avec une offre en progression de 4,5%, l’attractivité des Hauts-de-France se confirme sur la période janvier-septembre 2022 : les prix ont continué de grimper (+8,7%, contre +7,2% pour la moyenne nationale). Une dynamique largement portée par le segment majoritaire des maisons individuelles, qui représentent plus de 83% de l’offre commercialisée et enregistre une hausse de 6,5% de mises en vente comparé à 2021. Les appartements eux se font plus rares, leur volume accusant une baisse de 4,5%. Près de 174 000 nouveaux biens ont été mis sur le marché dans la région sur ces neuf mois.
Côté prix, la moyenne au mètre carré dépasse les 2 200 euros depuis mai dernier, et avoisinent en septembre un niveau record. Si Lille affiche sur les neuf premiers mois de l’année une valeur stable (+0,8%), « la ville a commencé à renouer avec la croissance en septembre, enregistrant une moyenne de 3 900 euros au mètre carré ».
Amiens, locomotive de la région
Le constat est « encore plus tranché » pour Amiens, classée dans les villes moyennes "locomotives" avec une croissance à deux chiffres sur les prix au mètre carré (+10,2% avec des valeurs au plus haut en septembre : plus de 2 700 euros/ m²) : « La petite Venise du Nord fait figure de moteur pour le marché immobilier de la région. » Il faut compter aujourd’hui 277 000 euros en moyenne pour y devenir propriétaire d’une maison de 110 m², et plus de 165 000 euros pour un appartement de 59 m².
Côté affichage des étiquettes DPE, Amiens se place six points au-dessus de la moyenne nationale (76% contre 65%) mais compte davantage de passoires énergétiques mises en vente (11% contre 8% en France). Au cours des neuf premiers mois de l’année, le volume de nouveaux biens mis sur le marché (maisons et appartements) a en revanche modérément progressé (+1,9% contre +4,6% en France).
« Au regard des bonnes performances de la région Hauts-de-France, et d’une rentrée 2022 placée sous les meilleurs auspices, l’attractivité de ce territoire se confirme cette année. Pour autant, dans le contexte économique et international actuel, les prochains mois pourraient être moins favorables. L’entrée en vigueur de l’interdiction de mise en location des biens dont le DPE est classé G risque aussi d’impacter directement le marché locatif et celui de la transaction. Tous ces signaux sont à prendre au sérieux et à anticiper. Dans ce contexte mouvant et incertain, il ne fait aucun doute que c’est l’accompagnement empathique et à forte valeur ajoutée du professionnel de l’immobilier qui fera la différence », commente Stéphane Fritz, Pdg de Guy Hoquet.