Social

Grève du 7 mars : Richard Papazoglou exprime son inquiétude et parle d’une «prise d’otage»

À la veille de la journée de mobilisation des français contre la réforme des retraites, Richard Papazoglou, le président de la CCI Meuse Haute-Marne, a exprimé son appréhension dans un communiqué de presse.

Richard Papazoglou, président de la CCI Meuse Haute-Marne.
Richard Papazoglou, président de la CCI Meuse Haute-Marne.

«À quelques heures de la mobilisation nationale annoncée contre la réforme des retraites actuellement à l’étude au Sénat, je suis très inquiet», précise-t-il. En manifestant clairement son inquiétude face aux déclarations des syndicats qui ont appelé à des grèves massives pour «mettre la France à l’arrêt», Richard Papazoglou, a souligné que l’économie locale ne peut pas se permettre d’être prise en otage. «À lire les propos des représentants syndicaux, qui martèlent leur volonté de bloquer l’économie locale, je ne peux m’empêcher de me dire qu’ils se trompent de combat et qu’ils vont aggraver une situation déjà compliquée…», poursuit-il.

Par ailleurs, Richard Papazolgou a rappelé que la majorité des sociétés en Meuse et en Haute-Marne sont des TPE et des PME. En tenant compte de ce qui précède, le président de la CCI considère que ce mouvement est déconnecté de la réalité des deux départements car, selon lui, le fait de bloquer l’économie locale et les centres-villes meusiens et haut-marnais, le mardi 7 mars s’apparente, ni plus ni moins à un suicide collectif …

Pour finir, le président de la CCI Meuse Haute-Marne a signalé que si la grève est un droit fondamental, il faut agir en responsabilité et veiller à ne pas fragiliser l’économie rurale du territoire qui a besoin plus que jamais de solidarité locale et d’être soutenue.