Gilles de Robien, parrain du 40e anniversaire de l’Agence d’urbanisme

De g. à d., Gilles de Robien, François Decoster, Joel Duquénoy et Jean-Marie Barbier.
De g. à d., Gilles de Robien, François Decoster, Joel Duquénoy et Jean-Marie Barbier.
ML

De gauche à droite, Gilles de Robien, François Decoster, Joël Duquénoy et Jean-Marie Barbier.

Le 19 décembre 1974, l’Agence d’urbanisme et de développement de la région audomaroise est créée. Raymond Senellart, maire de Saint-Omer et président du district, en est le concepteur. L’année précédente, il a porté sur les fonts baptismaux le SDAU de l’Audomarois (Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme) et le contrat “Ville Moyenne” signé avec le ministre de l’Aménagement du territoire, Olivier Guichard.

Le 19 décembre 2014, le Pays de Saint-Omer fête les 40 ans de cet acte fondateur. Raymond Senellart est décédé, ses premiers successeurs, Jean Saint-André, Daniel Delecourt et Jean Simon, également. François Decoster, le tout nouveau président de l’Agence, a invité ses prédécesseurs Jean-Marie Barbier et Joël Duquénoy, auprès de son hôte de marque, Gilles de Robien, pour signer le livre d’or de l’AUDRSO.

Gilles de Robien admiratif. Plusieurs raisons ont présidé à la venue de l’ancien maire d’Amiens. A ce titre, sa vision picarde sur la fusion des deux régions Nord-de-Calais et Picardie en une seule − fusion qu’il approuve (“le gouvernement en la matière a fait preuve de courage“), mais avec une définition “différente” −  était attendue. Par ailleurs, n’a-t-il pas été ministre de l’Equipement et des Transports de 2002 à 2005, avec comme conseiller François Decoster ? Il a tressé des louanges au visionnaire talentueux que fut Raymond Senellart, qui “a conjugué audace, efficacité et sérénité. Une agence d’urbanisme est un outil de solidarité intercommunale. Ce n’est pas une usine à gaz, c’est de l’intelligence multiple et nécessaire, car nous, les politiques, ne sommes pas omniscients et avons besoin d’être bien entourés“.

La volonté territoriale de François Decoster. En réponse aux propos de son mentor, François Decoster a répété les impérieuses responsabilités des élus de l’Audomarois, au-delà des clivages politiques. Tout d’abord provoquer le rapprochement des villes urbaines, à l’instar de Dunkerque, pour avoir une ville-centre de poids. Avoir également une grande intercommunalité de taille économique pertinente en regroupant les EPCI actuelles. Renforcer les liens avec la Flandre-Intérieure voisine, voire avec la Flandre belge. Renforcer les liens entre les territoires ruraux et les plaques urbaines. Enfin, entre la métropole lilloise et la Côte d’Opale, faire en sorte que l’Audomarois joue un puissant rôle de centralité. Pour toutes ces problématiques passionnantes, l’Agence d’urbanisme et de développement est un formidable levier.