Gigafactory de batteries dans le Douaisis : les recrutements sont lancés

L'usine de fabrication de batteries Envision pour les véhicules électriques doit employer plus de 1 000 salariés. Elle lance, en partenariat avec les acteurs du territoire, sa campagne de recrutement.

Dans un marché du travail en tension, Envision AESC cherche à montrer la qualité des emplois qu'elle propose pour sa future gigafactory de batteries du Douaisis. (© Envision AESC)
Dans un marché du travail en tension, Envision AESC cherche à montrer la qualité des emplois qu'elle propose pour sa future gigafactory de batteries du Douaisis. (© Envision AESC)

Cette fois c'est parti... Après une phase de concertation importante menée ces derniers mois avec le public et alors que les études techniques et l’instruction administrative se poursuivent, Envision AESC a lancé, le 21 juillet, les premiers recrutements des salariés de la future usine de production de batteries d’Envision AESC.

Les premières offres d’emploi sont ainsi publiées dès maintenant sur le site de recrutement de l’usine (www.envision-aesc-recrute.fr). Pour ces premiers recrutements, Envision AESC recherche prioritairement des titulaires de BTS dans le domaine de la maintenance industrielle avec une expérience minimum de cinq ans. Les candidats doivent partager un intérêt pour la technique, les process industriels performants et rapides et le travail en équipe. Ils doivent également avoir une maîtrise de l’anglais leur permettant la lecture et la traduction de documents techniques.

Un engagement assumé

Pour mener à bien ce recrutement, dans un contexte de tension sur le marché du travail, Envision AESC essaie de mettre en avant la qualité des emplois proposés. L'entreprise annonce notamment que «les premiers salariés recrutés auront le privilège de bénéficier d’une formation sur les nouveaux métiers liés à la filière de la batterie, y compris en participant à des missions sur le terrain au Japon ou en Chine dans des usines du groupe Envision AESC d’ores et déjà en service».

Les salariés de la future usine travailleront avec des équipements de haute technologie, très automatisés, que l’on trouve par exemple dans des usines de semi-conducteurs ou pharmaceutiques. La conduite de ces machines nécessite des compétences en électronique, mécatronique. Une sensibilisation à la chimie des batteries sera fournie par Envision AESC. Ces métiers se distinguent ainsi de ceux que l’on peut exercer traditionnellement dans l’industrie automobile.

Le territoire mobilisé

Cette campagne de recrutement se fait en étroite collaboration avec Pôle emploi Hauts-de-France bien sûr, mais aussi avec Douaisis Agglo. La collectivité, consciente des enjeux en termes d'emploi pour le territoire, est évidemment très impliquée sur ce dossier d'envergure. «L’Agglo se doit d’avancer main dans la main avec cette gigafactory et de l’accompagner sur le long terme dans ce projet», souligne-t-on au sein de la collectivité. Elle collabore ici par le biais d’un grand plan de communication pour les recrutements à l’échelle nationale. Elle met notamment les atouts de son territoire pour l'accueil des nouveaux arrivants.

Au global, l’usine Envision AESC emploiera entre 1 000 et 1 200 salariés lors de sa mise en service à l’horizon fin 2024. Au-delà des techniciens, des profils de cadres seront aussi recherchés pour piloter le processus de fabrication des modules de batteries. L’usine d’Envision AESC fabriquera en effet 9 GWh de batteries par an à partir de 2024. Elles seront destinées dans un premier temps au groupe Renault, pour la fabrication notamment de la R5 électrique.