Gazole non routier : le Bâtiment mosellan vent debout

Alors que la volonté gouvernementale était de supprimer le gazole non routier à compter du 1er janvier 2023, un amendement de la majorité parlementaire adopté le vendredi 11 juin dernier, dans le cadre du projet de loi de finances rectificatives pour 2021, a avancé ce report au 1er juillet 2022. Fédération française du Bâtiment, Fédération nationale des Travaux Publics, Capeb, Chambre nationale des Artisans des Travaux Publics et du Paysage et la sphère de la construction ont dénoncé collégialement cette soudaine avancée dans le calendrier initialement acté. Le rapporteur du budget, Laurent Saint-Martin, a argumenté sur «la nécessité d’accompagner les filières face à la crise, tout en gardant l’ambition écologique.» Pas de quoi rassurer et apaiser le courroux des professionnels de la construction. Lesquels mobilisent leurs réseaux dans les territoires pour interpeller les députés locaux. De concert, ils argumentent «sur les efforts faits par la branche du BTP quant à la transition écologique.» Ajoutant «que la suppression du GNR, en l’absence d’engins écologiques disponibles sur le marché, constitue une charge supplémentaire de 700 M€ en année pleine.» Les acteurs du BTP devaient rencontrer ces dernières heures à Bercy, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, Emmanuelle Wargon, ministre déléguée du Logement, et, Alain Griset, ministre délégué chargé des PME. À suivre…