François Lavallée, élu président de la CCI Littoral Hauts-de-France

 

La CCI Littoral Hauts-de-France est le fruit de la fusion des deux CCI : Littoral Normand-Picard et Côte d’Opale. Parce que le dénominateur commun est le littoral, le nom de la nouvelle CCI s’est imposé de lui-même : CCI Littoral Hauts-de-France. De la frontière belge à la Normandie avec Le Tréport, elle couvre l’intégralité de la façade maritime de la nouvelle région. La CCI devient également gestionnaire du port du Tréport. La nouvelle entité représente près de 25 000 entreprises, 182 300 emplois salariés et devient la deuxième CCI du réseau consulaire régional. L’objectif sera de combiner les différents atouts des deux CCI, du cluster mondial du flaconnage de luxe dans la Vallée de la Bresle, au 1^er pôle d’excellence français en serrurerie-robinetterie dans le Vimeux, à la filière halieutique boulonnaise avec son pôle de compétitivité, à la plateforme énergétique européenne dans le Dunkerquois et son tissu industriel important.

Une réduction de budget de 50 %. « Je réitère ma volonté de conserver nos agences locales afin de préserver un service de proximité essentiel pour les entreprises », a déclaré François Lavallée. Dans un contexte où les budgets consulaires se réduisent comme une peau de chagrin – une réduction de 50 % du budget a été opérée ces sept dernières années et une baisse de 4 à 6 % est encore annoncée pour 2017 – les négociations budgétaires relèveront de la gageure. Le budget global sera géré à Lille puis réparti dans les sept Chambres. « Les négociations budgétaires commencent en janvier », poursuit le président. « Nous allons faire valoir nos atouts et jouer pleinement notre rôle de 2^e Chambre au sein de la CCI Hauts-de-France pour porter haut le développement économique ». Le président avoue chercher des ressources supplémentaires pour pouvoir garder le cap du développement. L’effectif ne devrait pas être réduit. Il se répartit aujourd’hui comme suit :
43 personnes à l’agence d’Abbeville-Vallée de la Bresle, 24 à l’agence de Boulogne-sur-Mer, 33 à l’agence de Calais, 24 à Dunkerque et 2 à Montreuil-sur-Mer.

L’accent sera mis en premier lieu sur la bonne gestion du parc immobilier. Le bâtiment de Dunkerque est notamment remis en question. Devenu trop grand et obsolète, sa destruction pourrait être envisagée. « Je tiens à préciser que nous sommes propriétaire du bâtiment » souligne François Lavallée. Parmi les autres mesures liées à une meilleure gestion, le défi numérique est à l’ordre du jour. « Nous allons entrer dans une CCI digitale » précise le Président. Les visio-conférences et autres tablettes vont être déployées dans les agences afin de comprimer les frais de transports, sachant que 200 kilomètres séparent l’agence de Dunkerque de celle du Tréport. « Nous avons moins de ressources mais nous gardons une force inestimable : notre personnel. Nous allons travailler avec les forces existantes », conclut le Président.

 

Lucy DULUC